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Benchmarking : comment analyser ses performances pour mieux piloter ses projets

Blandine Ginhoux Temps de lecture: 31 min

Un bon benchmarking peut transformer radicalement la manière dont une entreprise se positionne face à ses concurrents. Malheureusement, ce processus est encore trop souvent perçu comme une tâche complexe ou réservée aux grandes entreprises. Pourtant, le benchmarking ou analyse comparative en français est en réalité un levier accessible à toute organisation souhaitant améliorer ses performances. En effet, en observant ce que font les meilleurs acteurs du secteur, vous pouvez identifier des axes d’amélioration concrets pour votre propre entreprise, ajuster vos processus internes et fixer des objectifs plus stratégiques.

Dans cet article, nous vous expliquons donc ce qu’est le benchmarking en français, pourquoi et comment l’utiliser avec un exemple de benchmark. Mais surtout, nous verrons comment monday work management peut vous aider à en faire un outil de pilotage simple, visuel et collaboratif.

Qu’est-ce que le benchmarking en français : définition

Le benchmarking, aussi appelé analyse comparative ou étude de la concurrence en français, est une méthode qui consiste à observer, analyser et comparer les performances, les processus ou les pratiques d’autres entreprises, souvent des concurrentes, dans le but d’identifier des pistes d’amélioration pour ses propres pratiques. Attention, l’objectif ici n’est pas de copier ses voisins, mais bien de s’inspirer intelligemment de ce qui fonctionne ailleurs pour l’adapter à ses propres besoins.

Ainsi, le terme benchmarking vient de l’anglais « benchmark », qui signifie « étalon » ou « point de référence ». En français, on pourrait donc traduire benchmarking par « comparaison avec les meilleurs standards du marché ». Par exemple, une entreprise de services peut faire un benchmarking pour analyser les délais de traitement client d’un concurrent et comprendre comment réduire les siens. Il s’agit donc d’un outil stratégique puissant pour améliorer ses performances, affiner sa gestion de projet ou encore ajuster ses indicateurs clés de performance (KPI).

En outre, avec un outil de benchmarking performant comme monday work management, cette méthode est beaucoup plus simple à mettre en œuvre. Vous structurez efficacement vos données, visualisez rapidement tout écart avec la concurrence et pouvez transformer immédiatement les résultats de vos analyses comparatives en actions concrètes.

Le benchmarking en gestion de projet

De la même manière, le benchmarking en gestion de projet permet de comparer ses méthodes, outils et résultats à ceux d’autres équipes ou entreprises pour optimiser ses processus internes. Que ce soit pour raccourcir ses délais, mieux allouer ses ressources ou améliorer la qualité de ses livrables, cette approche donne des repères clairs sur ce qui fonctionne réellement ailleurs.

Le benchmarking de projet consiste à développer un processus de planification et de recherche stratégique permettant de définir et de mesurer précisément la performance d’un projet à chaque étape de son cycle de vie.

Par exemple, un chef de projet peut faire un benchmarking fonctionnel en observant comment une autre entreprise gère sa planification de projet, son suivi des tâches ou sa communication interne. Ainsi, on va pouvoir identifier des pratiques plus efficaces et les adapter à son propre contexte. Cette démarche favorise l’amélioration continue, la montée en compétence de ses équipes et la recherche constante de performance.

Dans ce cadre, monday work management permet de créer facilement des tableaux de bord de benchmarking complets. Vous pouvez y comparer vos indicateurs clés de performance (KPI), centraliser votre gestion des données, collaborer en temps réel avec toutes les parties prenantes et automatiser la collecte d’informations. Ainsi, tout le monde peut exploiter la puissance du benchmarking pour piloter ses projets de manière plus stratégique et alignée avec les derniers standards du marché.

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C’est quoi un benchmark : exemple concret

Un benchmark, c’est une comparaison organisée et structurée entre les performances d’une entreprise et celles d’un ou plusieurs acteurs considérés comme des références. Mais, il s’agit d’aller au-delà de l’observation instinctive ou ponctuelle pour mettre en place une véritable démarche d’analyse et d’amélioration.

Prenons l’exemple d’une entreprise spécialisée dans la gestion des infrastructures informatiques qui souhaite améliorer son centre de services IT. Admettons qu’actuellement, son délai moyen de résolution des tickets techniques est de 72 heures. En menant un benchmarking concurrentiel, elle identifie qu’un concurrent de taille équivalente opérant dans le même secteur affiche un délai moyen de résolution de 36 heures grâce à un processus d’escalade plus rigoureux, une base de connaissances interne mieux structurée et une catégorisation automatisée des tickets.

À partir de ces constats, l’entreprise peut se poser des questions stratégiques :

  • Son outil de ticketing ITSM est-il suffisamment performant ?
  • Toutes les demandes sont-elles bien priorisées et attribuées ?
  • Existe-t-il un manque de coordination entre les équipes support et les tech leads ?
  • Faut-il revoir la procédure de gestion des incidents critiques ?

Ainsi, faire ce benchmarking ITSM lui aura permis de repenser l’organisation de son assistance technique, de réduire les délais de résolution et, in fine, d’améliorer sa satisfaction client. En outre, elle n’aura à aucun moment copié son concurrent, mais elle aura su adapter les bonnes pratiques à son propre contexte pour progresser.

Enfin, avec un logiciel de gestion de projet efficace comme monday work management, il est beaucoup plus facile de structurer cette analyse dans un tableau visuel pour suivre les KPI choisis, centraliser le feedback potentiel et piloter ses plans d’action d’amélioration en collaboration avec toutes les équipes concernées.

Pourquoi faire un benchmark concurrentiel

Ainsi, mettre en place une démarche de benchmarking ne se résume pas à comparer quelques lignes chiffrées dans une feuille Excel. Il s’agit plutôt d’une véritable stratégie d’amélioration continue qui permet aux entreprises de gagner en efficacité, de mieux se positionner sur leur marché et de développer une culture orientée performance. Voici les principales raisons pour lesquelles faire un benchmark peut devenir un levier puissant dans votre gestion du travail quotidienne.

1. Identifier les bonnes pratiques du marché

L’un des premiers objectifs du benchmarking est d’observer ce que font les meilleurs acteurs de son secteur. En effet, en analysant leurs processus, leurs offres ou leurs résultats, on peut déceler des méthodes efficaces et des tendances porteuses à intégrer dans ses propres pratiques commerciales. C’est donc une manière structurée de s’inspirer sans copier pour faire évoluer son positionnement et affiner ses stratégies internes.

Pour guider cette analyse, vous pouvez vous appuyer sur les 4P du marketing-mix :

  1. Produit : quelles fonctionnalités, niveaux de qualité ou innovations sont proposés ?
  2. Prix : comment les concurrents positionnent-ils leurs offres ?
  3. Place (distribution) : quels canaux utilisent-ils pour atteindre leurs clients ?
  4. Promotion : quelles stratégies de communication ou campagnes marketing sont mises en œuvre ?

Ainsi, en benchmarkant chacun de ces axes, vous obtenez une vue complète et concrète des bonnes pratiques du marché pour pouvoir prendre les meilleures décisions possibles, alignées sur les attentes réelles de vos clients.

2. Se fixer des objectifs réalistes et mesurables

Comparer ses propres indicateurs de performance (KPI) avec ceux du marché aide à définir des objectifs réalistes, adaptés à son niveau de maturité et à ses moyens. Ainsi, plutôt que de viser des résultats trop ambitieux ou déconnectés de la réalité, le benchmark permet de s’ancrer dans des repères concrets. De cette manière, on sait où l’on en est mais aussi où on peut aller et à quel rythme.

3. Mieux comprendre ses forces et faiblesses

Faire un benchmark, c’est aussi apprendre à mieux se connaître. En effet, en identifiant les écarts de performance les plus marquants avec ses concurrents ou ses partenaires, on peut détecter ses points forts à valoriser mais aussi ses points faibles à corriger. C’est donc une démarche structurée qui va alimenter sa stratégie d’amélioration continue tout en renforçant sa capacité à prendre des décisions basées sur des données utiles et concrètes.

4. Stimuler l’innovation et améliorer ses performances internes

Enfin, le benchmarking agit comme un accélérateur d’innovation. En effet, en analysant des pratiques externes à son entreprise, on stimule sa créativité comme celle de ses équipes. Cela peut déboucher sur de nouvelles façons de travailler, des solutions inédites ou des ajustements rapides à des problèmes récurrents. C’est également un excellent moyen de mobiliser ses collaborateurs autour d’un objectif commun : progresser ensemble vers une meilleure performance collective.

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Différence entre benchmarking et autres outils d’analyse

Le benchmarking est parfois confondu avec d’autres outils de gestion comme l’analyse SWOT, les audits internes ou les mapping concurrentiels. Pourtant, il s’en distingue clairement. En effet, son approche repose sur une comparaison externe structurée visant à identifier des leviers d’amélioration concrets en s’inspirant des meilleures pratiques observées ailleurs.

Différence entre benchmarking et analyse SWOT

Une analyse SWOT (Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats en anglais) permet de faire le point sur les forces et faiblesses de son entreprise tout en anticipant les opportunités et menaces à venir. Ainsi, elle offre une vue d’ensemble de la situation interne et externe de son organisation. Mais, contrairement au benchmarking, l’analyse SWOT se base souvent sur des données qualitatives et la perception subjective des parties prenantes (équipes, direction ou experts externes). Le benchmarking, quant à lui, mobilise des données comparatives réelles issues de concurrents ou d’acteurs référents pour proposer des pistes d’amélioration concrètes et mesurables.

En résumé, l’analyse SWOT aide à prendre du recul et à dresser un panorama global de sa situation tandis que le benchmarking se concentre sur une compréhension fine des meilleures pratiques externes pour fournir des repères chiffrés et des actions d’amélioration directement applicables.

Différence entre benchmarking et audit interne

L’audit interne est un examen méthodique et indépendant des processus, procédures et contrôles d’une organisation réalisé par des auditeurs internes ou une équipe dédiée. Son objectif est de vérifier la conformité aux normes, réglementations et politiques internes, d’évaluer l’efficacité des contrôles effectués et de proposer des recommandations pour renforcer la fiabilité des processus et la maîtrise des risques détectés. Il s’agit donc d’un diagnostic minutieux mais tourné exclusivement vers les processus internes de l’entreprise. Le benchmarking, au contraire, se nourrit d’un regard externe. C’est donc un outil complémentaire idéal pour élargir son champ d’analyse et apporter une perspective nouvelle aux audits internes.

En résumé, l’audit interne se concentre sur le diagnostic et la conformité de ses propres processus afin de sécuriser et d’optimiser ses opérations. Le benchmarking, lui, va chercher à l’extérieur des points de comparaison chiffrés et des bonnes pratiques du secteur pour inspirer des améliorations concrètes et innovantes.

Différence entre benchmarking et mapping concurrentiel

Le mapping concurrentiel ou cartographie concurrentielle est une méthode d’analyse qui permet de visualiser comment se positionnent différents acteurs d’un même marché selon certains critères clés comme le prix, la qualité, les parts de marché, la notoriété, l’innovation, etc. Il s’agit donc d’un outil stratégique utile pour comprendre son environnement concurrentiel global et repérer les niches ou les zones de différenciation possibles. Le benchmarking, quant à lui, va plus loin. Il ne se contente pas de visualiser un positionnement, il analyse en détail les pratiques opérationnelles des concurrents ou des leaders du marché. Ainsi, là où le mapping concurrentiel reste souvent une photo statique à un instant T, le benchmarking engage une démarche d’analyse active et ciblée. Par exemple, après avoir identifié via un mapping concurrentiel qu’un concurrent est mieux perçu en termes de qualité de service, le benchmarking permet de décortiquer concrètement pourquoi (délais de réponse, outils utilisés, organisation interne, etc.).

Les deux approches sont donc complémentaires. Le mapping concurrentiel donne une vue d’ensemble tandis que le benchmarking fournit des leviers d’action concrets pour améliorer ses performances et ajuster sa stratégie commerciale.

Différence entre benchmarking et indicateurs clés de performance (KPI)

Un KPI pour Key Performance Indicator en anglais ou indicateur clé de performance en français est une mesure quantifiable utilisée pour suivre et évaluer l’efficacité d’un processus, d’un projet ou d’un objectif stratégique. En d’autres termes, les KPI permettent de savoir si l’on est sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs en donnant des repères de progression chiffrés et mesurables. Les KPI sont donc des outils de suivi très puissants. Mais, ils ne prennent tout leur sens que lorsqu’ils sont comparés à un point de référence. Or, le benchmarking permet justement de donner du sens à ces indicateurs de performance en les confrontant aux standards du marché ou à ceux de concurrents directs. Ainsi, on peut situer ses pratiques, ajuster ses objectifs et ancrer sa gestion de projet dans une logique de progrès constant.

En résumé, un KPI est un outil de mesure qui dit où l’on en est alors que le benchmarking montre où l’on se situe par rapport aux autres. Or, en comparant ses KPI à ceux d’autres entreprises, on entre précisément dans une démarche de benchmarking. Les deux sont donc complémentaires.

Quels sont les quatre types de benchmarks

Le benchmarking ne se limite pas à une seule méthode d’analyse de la concurrence. Selon ses objectifs, la maturité de son entreprise et les données disponibles, il existe plusieurs façons de comparer ses performances à celles d’autres acteurs de son secteur d’activité. Connaître les différents types de benchmarking permet donc de choisir l’approche la plus adaptée à sa situation.

1. Le benchmarking interne

Le benchmarking interne consiste à comparer des processus ou résultats équivalents au sein même de son organisation. Par exemple, on peut utiliser un benchmark pour savoir si sa politique de formation est vraiment efficace et mesurer ainsi l’efficacité de ses actions de formation à travers toute son organisation. Ce type de benchmark est souvent plus simple à réaliser car les données sont facilement accessibles et les comparaisons se font dans un contexte homogène.

2. Le benchmarking concurrentiel

Le benchmarking concurrentiel est l’un des plus utilisés. Il consiste à comparer ses performances à celles de concurrents directs à partir d’indicateurs clés comme les délais de livraison, la satisfaction client, le coût de traitement, les taux de conversion, etc. C’est une approche particulièrement utile pour les entreprises en quête de différenciation sur leur marché. En revanche, l’accès aux données peut parfois être limité, ce qui demande de recourir à des études de marché, à une veille stratégique, un mapping concurrentiel ou à des outils spécialisés.

3. Le benchmarking fonctionnel

Le benchmarking fonctionnel va au-delà des frontières de son secteur d’activité. Il s’agit d’analyser des processus spécifiques comme la gestion de projet, la gestion de la relation client ou la maintenance IT dans des entreprises qui ne sont pas nécessairement ses concurrentes. Par exemple, une société de BTP peut s’inspirer de la gestion des stocks d’une grande enseigne de distribution. Cette approche permet de découvrir des pratiques innovantes et souvent transférables.

4. Le benchmarking générique

Enfin, le benchmarking générique s’intéresse aux pratiques globales d’organisation, de pilotage ou de communication, indépendamment des secteurs et des fonctions concernés. L’idée est de s’inspirer de modèles performants pour repenser ses propres façons de travailler. C’est une méthode idéale pour insuffler une culture d’amélioration continue et pour innover en profondeur.

Mais, quel que soit le type de benchmarking choisi, monday work management permet toujours de centraliser ses observations, d’identifier les écarts de performance et de transformer ces données en actions concrètes au sein de tous ses projets.

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Comment faire un benchmark

Un bon benchmark ne pourra être vraiment efficace s’il ne s’appuie sur une démarche bien  structurée. Pour réussir, un benchmark doit donc reposer sur des objectifs clairs, des données fiables et une vraie capacité à transformer ses résultats en actions concrètes.

Voici les étapes clés pour mener un benchmarking pertinent.

Étape 1 : définir les objectifs du benchmarking

Avant toute chose, il est essentiel de clarifier ce que l’on souhaite comparer et pourquoi. Veut-on améliorer un processus spécifique comme sa prospection commerciale, ses cycles de vente B2B ou les délais de traitement d’un projet ? Réduire un coût ? Gagner en qualité ? Des objectifs bien définis permettront de choisir les bons indicateurs clés de performance (KPI) à suivre et d’orienter sa recherche de données de manière ciblée.

Étape 2 : identifier les acteurs à comparer

Ensuite, il faut sélectionner les entreprises ou services qui serviront de points de référence dans notre analyse concurrentielle. Cela peut être :

  • des concurrents directs (benchmarking concurrentiel),
  • des acteurs issus d’un autre secteur mais aux processus similaires (benchmarking fonctionnel),
  • des services internes à son entreprise (benchmarking interne).

Mais, attention, il est important que les référents choisis soient toujours accessibles en termes de données et pertinents par rapport à ses objectifs d’analyse comparative.

Étape 3 : choisir des indicateurs clés de performance (KPI)

Un bon benchmark repose sur des données comparables. Il est donc crucial de sélectionner des KPI clairs, mesurables et pertinents. Par exemple :

Ces indicateurs de performance serviront ensuite de base pour évaluer les écarts de performance entre chaque acteur étudié.

Étape 4 : collecter les données

Selon le type de benchmarking choisi, les données peuvent être collectées via :

  • des sources publiques (rapports, études de marché, sites web, etc.),
  • des enquêtes ou interviews,
  • des outils de veille concurrentielle,
  • sa propre plateforme de gestion du travail comme monday work management.

Cependant, il est essentiel de garantir la fiabilité des données pour ne pas biaiser l’analyse.

Étape 5 : analyser les écarts de performance

Une fois toutes les données rassemblées, il faut encore comparer les résultats obtenus et identifier les écarts significatifs entre ses performances et celles des acteurs référents. Ainsi, une analyse comparative peut être quantitative (comparaison de KPI chiffrés comme un temps de réponse aux tickets IT) ou qualitative (différence de méthode de gestion ou d’organisation par exemple). De cette manière, une étude de la concurrence va mettre en lumière nos points forts que nous pourrons ensuite valoriser mais aussi les axes de progrès sur lesquels s’améliorer.

Étape 6 : identifier les bonnes pratiques à adapter

Le cœur du benchmarking consiste à traduire les constats effectués en leviers d’amélioration concrets. On doit donc se poser les bonnes questions. Par exemple, quelles pratiques de ses concurrents pourraient être transposées dans notre entreprise ? Quelles innovations mériteraient d’être testées ? Attention, il ne s’agit pas pour autant de copier à l’identique les pratiques sélectionnées mais de s’inspirer intelligemment de ce qui fonctionne ailleurs pour les transposer dans ses propres manières de faire. Pour hiérarchiser efficacement ses constats, on peut donc appliquer la loi de Pareto, aussi appelée règle du 80-20 qui stipule que dans la plupart des cas, 20 % des causes produisent 80 % des effets. En d’autres termes, une minorité de facteurs explique la majorité des écarts constatés. Cette approche permettra de prioriser rapidement les actions correctives les plus impactantes.

Étape 7 : mettre en place un plan d’action

Sur la base des enseignements tirés, définissez un plan d’action concret avec des priorités, des objectifs chiffrés, des responsables et un calendrier de mise en œuvre. Puis, intégrez ce plan d’action dans votre outil de suivi de projet.

Étape 8 : suivre les résultats et ajuster

Comme tout processus d’amélioration continue, le benchmarking doit s’accompagner d’un suivi de projet régulier pour voir l’évolution des résultats obtenus. Il faut donc mettre en place un reporting efficace capable de mesurer les effets des changements mis en place pour les ajuster si besoin. Enfin, n’oubliez pas d’actualiser vos benchmarks périodiquement pour rester aligné avec les évolutions du marché.

Toutefois, avec une plateforme de gestion du travail efficace comme monday work management, vous pouvez centraliser tous ces processus. En effet, vous pouvez centraliser tous vos KPI, suivre quotidiennement vos écarts de performance, collaborer autour d’un plan d’action partagé et visualiser les résultats dans des tableaux de bord dynamiques et personnalisés.

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Avantages et inconvénients du benchmarking

Le benchmarking est un outil stratégique puissant pour améliorer ses performances, gagner en compétitivité et nourrir une culture d’innovation. Mais, comme toute méthode d’analyse, il comporte aussi des limites qu’il faut connaître pour en tirer le meilleur parti. Voici un aperçu des principaux avantages et inconvénients du benchmarking.

Les avantages du benchmarking

  1. Favoriser l’amélioration continue : le benchmarking permet d’ancrer son entreprise dans une logique de progrès constant. Ainsi, en identifiant régulièrement ses écarts de performance par rapport à des référents externes, il est plus facile de définir des axes d’amélioration clairs et mesurables.
  2. Identifier des leviers de performance : en analysant ce que font les meilleurs acteurs de son marché ou d’autres secteurs (dans une logique de benchmarking fonctionnel), on peut découvrir des bonnes pratiques transférables à ses propres processus.
  3. Fixer des objectifs réalistes : comparer ses indicateurs de performance à ceux d’autres entreprises permet de calibrer ses ambitions sur des projets réalistes. Ainsi, on sait ce qui est atteignable, dans quels délais et quelles ressources y consacrer. En outre, cela renforce la crédibilité de son plan d’action.
  4. Encourager l’innovation : observer des méthodes de travail différentes peut être une source d’inspiration puissante. En effet, le benchmarking favorise la remise en question, l’ouverture d’esprit et la créativité, surtout lorsqu’il s’accompagne d’une réflexion collaborative.
  5. Soutenir les décisions stratégiques : les données issues d’un benchmark apportent un éclairage externe objectif qui peut appuyer des choix structurants comme une conduite du changement à l’échelle de l’entreprise, l’adoption de nouveaux outils, la refonte d’un processus métier, etc.

Les inconvénients du benchmarking

  1. Accès limité aux données comparatives : il n’est pas toujours simple d’obtenir des données fiables, à jour et comparables, surtout lorsqu’il s’agit d’un benchmark concurrentiel. Certaines informations sont confidentielles ou difficiles à interpréter sans contexte.
  2. Risque de copier sans adapter : le benchmarking ne doit pas se limiter à reproduire ce que font les autres. Chaque entreprise a ses spécificités. Ce qui fonctionne ailleurs n’est donc pas forcément transposable tel quel. Il faut savoir adapter intelligemment.
  3. Coût et temps de mise en œuvre : une démarche de benchmarking complète peut nécessiter d’y consacrer un certain nombre de ressources humaines : collecte de données, analyse ou encore suivi, tout ceci prend du temps. Sans outil de gestion adapté, cela peut donc devenir un processus fastidieux, surtout pour les petites entreprises.
  4. Risque de focalisation excessive sur la concurrence : se comparer en permanence peut entraîner une dépendance au marché et une perte de vision stratégique. Il est donc important de garder sa propre identité et ses priorités en tête sans chercher à coller en tout point aux standards externes.
  5. Résultats parfois difficiles à exploiter : si les objectifs ne sont pas bien définis dès le départ ou si les données sont trop générales, le benchmarking peut se traduire par un simple constat sans suite. Il est donc essentiel de l’inscrire dans un processus structuré avec des actions concrètes à la clé.

Heureusement, avec un outil de gestion du travail efficace comme monday work management, il est possible de structurer et de simplifier chaque étape de son processus de benchmarking, de la collecte des données jusqu’au pilotage des actions concrètes à mener. Ainsi, vous pouvez rapidement transformer des limites potentielles en opportunités de progression concrètes.

Comment faire un benchmarking efficace avec monday work management

Réaliser un benchmarking efficace nécessite à la fois une méthodologie rigoureuse et des outils puissants pour structurer son analyse comparative, centraliser toutes ses données et transformer ses conclusions en actions concrètes. Or, c’est précisément ce que permet monday work management, une plateforme intuitive et collaborative pensée pour optimiser chaque étape de votre démarche comparative.

Centraliser et structurer ses données de comparaison

Suivez vos indicateurs de performance (KPI) et obtenez des rapports en temps réel avec monday work management

Avec les tableaux de bord entièrement personnalisables de monday work management, vous pouvez agréger toutes les données de votre benchmark sur une plateforme unique : KPI, indicateurs du marché, fichiers sources, commentaires d’analyse, liens vers les concurrents… Et grâce à plus de 200 intégrations natives, toutes vos données stratégiques remontent automatiquement dans vos tableaux sans double saisie ni perte d’information pour une vision de votre benchmarking claire, à jour et accessible à toute les parties prenantes.

Visualiser les écarts et opportunités d’un coup d’œil

Exemple de vues disponibles parmi les 27 vues de travail de monday work management

Les nombreuses vues offertes par monday work management dont Kanban et Gantt permettent de visualiser vos benchmarks sous tous les angles : planification des actions à mettre en place, comparaison des délais ou encore évaluation des écarts dans le temps. Ajoutez à cela des indicateurs colorés, des graphiques et des barres de progression et vous obtenez un outil de pilotage visuel qui met immédiatement en lumière les écarts de performance, les tendances clés ou les urgences à traiter.

Collaborer en temps réel sur les pistes d’amélioration

Communiquez en direct avec toute votre équipe avec les workdocs de monday.com

Le benchmarking n’est pas une démarche isolée. C’est un levier d’action collectif. Grâce aux  workdocs collaboratifs de monday work management, vos équipes peuvent commenter, co-rédiger et enrichir votre analyse en temps réel. Une bonne idée ou un retour de terrain ? Il peut être directement transformé en action concrète dans votre processus de travail. Les tâches peuvent ensuite être facilement attribuées, suivies et priorisées, le tout de manière fluide et transparente.

Automatiser pour gagner du temps et garder le bon cap

Centralisez facilement tous les éléments de votre analyse de benchmarking avec monday work management

Les automatisations intelligentes de monday work management permettent d’accélérer les étapes répétitives : notifications envoyées lorsqu’un écart est détecté, mise à jour automatique d’un statut, création d’une tâche dès qu’un indicateur dépasse un seuil… Cela garantit un suivi rigoureux sans surcharge de travail pour votre équipe tout en sécurisant votre démarche de benchmarking.

Mesurer l’impact dans la durée

Créez facilement des tableaux KPI personnalisés adaptés à votre méthode de benchmarking avec monday work management

Un benchmarking réussi se juge aussi dans le temps. Avec le reporting dynamique et la visualisation chronologique de vos KPI, vous pouvez évaluer l’effet de vos décisions sur vos performances à court, moyen ou long terme. Ainsi, vous adaptez vos objectifs, ajustez vos actions et démontrez les résultats de votre démarche de manière claire et motivante auprès de toutes vos parties prenantes.

Piloter votre benchmark avec un modèle de projet prêt à l’emploi

Modèle gratuit de plan d'action de monday work management

Grâce au modèle de suivi de projet de monday work management, vous pouvez planifier et suivre votre démarche de benchmarking de manière structurée sans jamais avoir à repartir de zéro. En effet, ce modèle centralise toutes vos informations comme vos objectifs, vos échéances, vos ressources, vos indicateurs de performance, etc. pour vous permettre d’appliquer des standards de benchmark à chaque étape du projet. En outre, il facilite la fixation de jalons clairs, le suivi des écarts de performance et l’alignement de toutes les parties prenantes grâce à une visibilité en temps réel sur toutes vos informations. Ainsi, vous pouvez ajuster votre plan d’action en toute confiance, optimiser l’allocation de vos ressources et garantir que vos actions restent bien alignées avec vos objectifs de performance, à tout moment.

Transformez votre benchmarking en levier de performance durable

Le benchmarking ne se résume pas à une simple comparaison de données chiffrées. C’est un véritable moteur d’amélioration continue qui aide à progresser en s’inspirant des meilleurs. Et grâce à monday work management, cette démarche devient plus structurée, plus collaborative et surtout plus impactante. En centralisant vos données, en automatisant les suivis, en facilitant la collaboration et en offrant une vision claire des résultats obtenus, monday work management permet de passer du constat à l’action avec efficacité et simplicité.

Prêt à structurer votre prochain benchmark avec un outil qui s’adapte à vos besoins ? Alors, découvrez comment monday work management peut devenir votre meilleur allié pour comparer, innover et progresser durablement. Essayez monday work management gratuitement dès aujourd’hui et faites de chaque benchmark une nouvelle opportunité stratégique.

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FAQ

Le benchmarking, ou analyse comparative en français, est une méthode qui consiste à comparer les performances, processus ou pratiques d’une entreprise à celles d’autres organisations reconnues comme des références dans leur domaine. L’objectif est d’identifier des axes d’amélioration concrets, d’adopter les meilleures pratiques du secteur et de gagner en efficacité pour mieux se positionner sur son marché.

Un synonyme courant de benchmarking en français est l'analyse comparative. On parle aussi parfois d’étude comparative, de référencement concurrentiel ou encore d’étalonnage concurrentiel. Bien que ces termes ne recouvrent pas toujours exactement la même méthode, ils traduisent tous l’idée de se comparer à d’autres acteurs du marché pour identifier des opportunités d’amélioration.

On distingue généralement quatre types de benchmarking :
1. Benchmarking interne : comparaison entre différents départements ou équipes d’une même entreprise.
2. Benchmarking concurrentiel : analyse des performances d’entreprises concurrentes directes.
3. Benchmarking fonctionnel : comparaison avec des entreprises de secteurs différents mais partageant une même fonction ou processus.
4. Benchmarking générique : étude de pratiques ou méthodes utilisées dans d’autres domaines sans lien direct avec son secteur.

Faire un benchmark efficace repose sur une démarche en plusieurs étapes :
1. Définir les objectifs du benchmark.
2. Identifier les critères de comparaison (KPI, processus, pratiques).
3. Sélectionner les entreprises ou références à analyser.
4. Collecter les données internes comme externes.
5. Analyser les écarts de performance et identifier les causes.
6. Mettre en place des actions d’amélioration.
Ainsi, avec un outil comme monday work management, chaque étape peut être centralisée, automatisée et suivie en temps réel.

Un benchmark est une analyse comparative qui permet de mesurer vos performances par rapport à d’autres acteurs du marché. Par exemple, une entreprise B2B qui gère plusieurs projets client souhaite savoir si ses délais de livraison sont compétitifs. Elle identifie que ses projets durent en moyenne trois mois alors que des entreprises similaires livrent des projets équivalents en deux mois. Avec monday work management, l’entreprise peut structurer son processus de benchmarking en créant un tableau de suivi de projets regroupant les délais par type de projet, les ressources mobilisées, les coûts et les KPI associés. Ensuite, elle va visualiser les écarts de performance dans des tableaux de bord personnalisés, échanger avec ses équipes en temps réel via les workdocs de monday.com et mettre en place des automatisations pour suivre les progrès réalisés. Enfin, grâce aux multiples vues de travail disponibles, chacun peut planifier les ajustements nécessaires selon ses propres méthodes de travail pour optimiser ses processus internes et réduire ses délais, transformant ainsi son analyse comparative en amélioration concrète de sa gestion de projet.

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