Le mapping concurrentiel est un outil visuel d’analyse stratégique incontournable pour toute entreprise souhaitant se positionner efficacement sur son marché. En effet, en représentant visuellement tous les acteurs d’un même secteur selon des critères clés comme le prix, la qualité, l’innovation ou les parts de marché, un bon mapping concurrentiel va révéler en un coup d’œil les zones de forte compétition et les niches inexploitées. Il constitue ainsi une ressource précieuse pour affiner ses business plans, mieux comprendre la dynamique à l’œuvre au sein de son secteur d’activité et ajuster ses produits en conséquence.
Heureusement, aujourd’hui, la digitalisation des méthodes de travail a permis à des solutions comme monday work management d’offrir une manière simple, collaborative et visuelle de construire un mapping concurrentiel en ligne et d’en faire un véritable levier d’action.
Dans cet article, nous vous guidons donc pas à pas pour comprendre ce qu’est un mapping concurrentiel, comment en créer un et quels outils utiliser pour obtenir des résultats concrets. Enfin, nous verrons comment une solution comme monday work management peut vous aider à faire la meilleure analyse concurrentielle possible.
Qu’est-ce qu’un mapping concurrentiel : définition

Aussi appelé matrice de positionnement concurrentiel ou mapping de positionnement, le mapping concurrentiel repose avant tout sur la collecte et l’analyse de données concrètes relatives à ses principaux rivaux.
Le mapping concurrentiel est le processus stratégique qui consiste à identifier ses concurrents directs et indirects et à les comparer à sa propre entreprise ou à sa marque afin d’en comprendre toutes les forces et les faiblesses.
Concrètement, il s’agit de dresser une liste des acteurs clés de son marché, qu’il s’agisse de marques de luxe prestigieuses ou de distributeurs grand public, puis de choisir les critères pertinents pour les comparer. Une fois ces axes définis, chaque entreprise se voit attribuer un positionnement précis en fonction des indicateurs choisis : son prix moyen, son taux de pénétration du marché, la qualité perçue de ses offres de produits ou encore son niveau d’exclusivité par exemple. Dans l’automobile, on pourra ainsi comparer la sophistication des systèmes embarqués et le coût client. Dans l’assurance, on s’intéressera plus particulièrement à l’étendue des couvertures et au montant des primes.
Petit à petit, ce travail d’agrégation va transformer une grande quantité de données disparates en une vision claire des zones de forte concurrence et des opportunités à exploiter. Il fournit donc une base solide pour alimenter une veille concurrentielle efficace, continue et structurée. Véritable boussole stratégique, le mapping concurrentiel devient alors un outil de veille dynamique capable de guider ses décisions marketing, commerciales et de développement produit.
Qu’est-ce que la veille concurrentielle : définition
La veille concurrentielle consiste à surveiller en permanence les mouvements de ses concurrents, leurs produits et leurs performances afin de mieux anticiper leurs actions et d’ajuster sa propre stratégie commerciale en conséquence. Elle englobe l’analyse approfondie de leurs produits, de leurs campagnes marketing, de leur positionnement en termes de prix ou encore de leur communication sur les réseaux sociaux. Ainsi, une veille concurrentielle bien menée permet de détecter les tendances émergentes, d’identifier des menaces potentielles ou des opportunités à saisir avant les autres. C’est donc un outil clé pour rester Agile, proactif et pertinent dans un environnement économique mouvant.
Or, le mapping concurrentiel est l’un des piliers visuels de cette veille. Il synthétise les informations du marché pour offrir une lecture rapide des dynamiques concurrentielles. Ainsi, avec une solution comme monday work management, vous pouvez non seulement structurer cette veille concurrentielle de manière collaborative mais aussi automatiser une partie de la collecte d’informations et créer des tableaux de bord en temps réel pour toujours avoir une longueur d’avance.
CommencerQuelle différence entre mapping concurrentiel et carte perceptuelle
Le mapping concurrentiel et la carte perceptuelle sont souvent confondus car ce sont tous deux des outils visuels qui visent à représenter clairement la position des différentes marques ou leurs produits sur un marché précis. Pourtant, chacun répond à des logiques différentes et se base sur des données distinctes.
Ainsi, le mapping concurrentiel s’appuie sur des données factuelles, mesurables et objectives. Il prend en compte des critères tels que le prix, la part de marché, le taux de croissance ou encore le nombre de points de distribution. C’est un outil privilégié pour analyser la concurrence d’un point de vue opérationnel et quantitatif. En effet, on y visualise clairement les zones de saturation, les leaders, les challengers et les segments sous-exploités d’un secteur particulier. En d’autres termes, c’est une photographie fidèle de la réalité du marché.
À l’inverse, la carte perceptuelle repose sur la perception des consommateurs. Elle fait appel à des critères plus subjectifs comme la modernité perçue d’une marque, sa fiabilité, son attractivité ou encore son caractère innovant. Ainsi, elle permet d’identifier l’image mentale qu’ont les clients d’une entreprise ou d’un produit par rapport à ses concurrents. Les cartes perceptuelles sont donc très utilisées en marketing. Notamment lors d’études qualitatives pour ajuster son positionnement ou repenser un discours de marque.
En résumé, le mapping concurrentiel révèle la position réelle d’une entreprise sur le marché tandis que la carte perceptuelle montre comment cette position est perçue par le public. Utilisés ensemble, ces deux outils offrent donc une vue à 360° de son entreprise : l’un dit où l’on est, l’autre comment on est vu. Ainsi, on peut par exemple démarrer par un mapping concurrentiel pour cerner l’environnement global de sa concurrence, puis affiner avec une carte perceptuelle pour valider auprès de ses cibles la pertinence des critères choisis.
Pour aller plus loin : Benchmarking, comment analyser vos performances pour mieux piloter vos projets.
CommencerPourquoi faire un mapping concurrentiel
Connaître ses concurrents est essentiel. Mais, il ne s’agit pas de se contenter de les observer de loin. En effet, faire un mapping concurrentiel permet de visualiser clairement son environnement concurrentiel pour pouvoir orienter ses décisions stratégiques avec précision et en tirer les bonnes conclusions. On doit donc représenter visuellement les forces en présence pour identifier les zones d’opportunité commerciale, les déséquilibres du marché et les points de différenciation à exploiter.
Ainsi, créer un mapping concurrentiel va aider son entreprise à :
- identifier les points forts de ses principaux concurrents afin de trouver des opportunités que l’on aurait pu négliger,
- tirer parti des faiblesses de ses concurrents en brillant dans les domaines qui leur font défaut,
- trouver des segments de marché cibles qui ne sont pas desservis par ses concurrents,
- déterminer ce qui différencie spécifiquement son entreprise et axer ses stratégies produits sur ces aspects,
- développer ou renforcer sa proposition de valeur unique (UVP),
- rester à l’affût de l’évolution du marché afin de garder une longueur d’avance sur la concurrence.
Ainsi, un mapping concurrentiel bien construit aide à repérer les atouts majeurs de ses rivaux, à détecter les faiblesses sur lesquelles capitaliser et à cibler des segments de marché encore peu exploités. Mais, il permet aussi de mettre en lumière ce qui rend son entreprise unique et d’affiner sa proposition de valeur.
Mais, si vous souhaitez gagner du temps, vous pouvez utiliser l’un des templates marketing de monday work management pour structurer vos données et les partager facilement avec toutes vos équipes.
CommencerComment représenter son mapping concurrentiel
Un mapping concurrentiel peut être présenté sous de très nombreux formats selon ses besoins de visualisation, de collaboration ou de diffusion. Voici les principales manières de représenter un mapping concurrentiel :
- nuage de points (scatter plot) : positionne chaque concurrent selon deux axes choisis comme le prix et la qualité ou l’innovation et la part de marché,
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- diagramme à bulles (bubble chart) : fonctionne comme le nuage de points. Mais ici, la taille de la bulle sert à représenter un troisième critère comme le chiffre d’affaires ou le nombre de clients,
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- matrice simple : un tableau à 2×2 cases qui peut servir à représenter par exemple les leaders et les challengers d’un marché,
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- diagramme en toile d’araignée (radar chart) : utilisé pour comparer ses concurrents sur plusieurs critères en même temps comme le prix, la notoriété, l’innovation, le SAV, la durabilité, etc.
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- carte thermique (heatmap) : les couleurs servent ici à indiquer l’intensité concurrentielle ou le degré de saturation d’un segment.
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Ainsi, selon que vous souhaitiez une analyse rapide, un rapport détaillé ou une diffusion grand public, vous choisirez le format le plus adapté pour rendre votre mapping concurrentiel à la fois clair, impactant et facile à mettre à jour.
CommencerComment représenter une entreprise dans un mapping concurrentiel
Un bon mapping concurrentiel doit toujours être adapté à ses besoins spécifiques. Mais, certains éléments sont incontournables pour obtenir une vision pertinente du marché. Avant tout, assurez-vous d’avoir défini un objectif clair : cherchez-vous à analyser votre positionnement par rapport aux prix pratiqués par votre concurrence, à la perception de qualité de vos produits respectifs ou à comparer les efforts marketing déployés par chaque marque ?
Mais, quel que soit votre but, voici les quatre éléments indispensables à couvrir.
- Profil des entreprises concurrentes : recueillez des informations pertinentes comme leur taille, leur historique, leurs sources de financement et leur client cible. Cette base vous permettra de mieux situer chaque acteur dans votre mapping concurrentiel.
- Analyse produit : comparez les caractéristiques des produits ou services proposés. Intéressez-vous à leur positionnement tarifaire, aux innovations, aux offres de service et identifiez ce qui rend chaque proposition unique.
- Public cible : étudiez qui sont leurs clients, quels sont leurs comportements, leurs attentes et leurs points de douleur. Comprendre leur audience vous aidera à mieux positionner la vôtre.
- Stratégies marketing : examinez les canaux utilisés par vos concurrents : SEO, réseaux sociaux, contenu, relations presse, partenariats… Ce volet est particulièrement utile pour repérer les messages qui fonctionnent et ceux qui laissent une place à l’innovation.
Mapping concurrentiel, quels critères analyser
La pertinence de son mapping concurrentiel repose en grande partie sur la qualité des critères choisis pour comparer ses concurrents. Ainsi, ces axes d’analyse doivent refléter les enjeux réels de son marché et les attentes de ses clients. Bien les définir, c’est donc garantir un positionnement clair, stratégique et vraiment différenciant. Pour vous aider à structurer votre réflexion, inspirez-vous des grands axes du marketing-mix : Produit, Prix, Place et Promotion pour choisir vos critères d’analyse.
Voici les critères de mapping concurrentiel les plus utilisés.
1. Le prix
C’est l’un des critères les plus fréquemment utilisés, notamment dans les secteurs où le prix a un impact élevé comme la grande distribution, les assurances ou l’automobile. Il permet de situer une offre dans une logique entrée de gamme, milieu ou haut de gamme. Pour cela, un mapping concurrentiel Excel simple qui croise le prix moyen des produits et la notoriété de la marque donne déjà une lecture immédiate du positionnement tarifaire de ses concurrents.
2. La qualité perçue
Bien qu’un peu plus subjectif, ce critère est indispensable pour affiner son analyse commerciale. Il peut être évalué à partir de la satisfaction client, des avis en ligne, des labels ou des récompenses obtenues. Il est très utile dans les secteurs comme le luxe ou la bijouterie où la perception du produit prime souvent sur ses caractéristiques techniques.
3. L’innovation
Mesurer le niveau d’innovation permet de distinguer les marques qui investissent dans la recherche et développement, lancent régulièrement de nouveaux produits ou intègrent les dernières technologies disponibles. Dans l’automobile, cela peut concerner les modèles électriques, connectés ou autonomes. Dans l’assurance, on va s’intéresser aux offres digitales ou personnalisées par exemple.
4. La notoriété
La visibilité d’une marque auprès du public est un facteur de différenciation clé. Elle peut être mesurée via les recherches en ligne, la présence sur les réseaux sociaux, les campagnes publicitaires ou les résultats d’études de notoriété. C’est un axe central dans un mapping concurrentiel du luxe par exemple où la marque elle-même fait partie de l’expérience client.
5. L’accessibilité ou la distribution
Ce critère reflète la facilité avec laquelle un produit ou un service peut être obtenu : nombre de points de vente, présence en ligne, délais de livraison, couverture géographique… Très utile pour un mapping concurrentiel de grande distribution où la capacité à couvrir un grand territoire fait souvent la différence.
6. L’expérience client
Un axe de plus en plus stratégique. Il inclut la fluidité du parcours d’achat, la qualité de la gestion de la clientèle, la personnalisation de son offre ou encore l’efficacité de ses canaux de communication.
Pour débuter facilement votre analyse de la concurrence, vous pouvez donc utiliser un modèle de mapping concurrentiel vierge ou un template gratuit disponible en ligne, voire sur des outils comme Canva. Mais, si vous souhaitez collaborer en équipe, centraliser vos données et visualiser vos résultats dans un tableau de bord visuel et interactif, monday work management offre une solution complète et intuitive pour construire votre mapping concurrentiel en ligne.
CommencerComment faire un mapping concurrentiel en six étapes
Réaliser un mapping concurrentiel n’a rien de sorcier si vous adoptez une démarche claire et structurée. L’objectif est simple : transformer un ensemble disparate d’informations sur vos concurrents en un graphique clair et stratégique. Ainsi, vous pourrez mieux comprendre votre environnement de marché, ajuster votre positionnement et prendre les meilleures décisions possibles. Suivez ces six étapes clés pour créer un mapping pertinent, que ce soit via un outil en ligne, un template sur Excel ou un modèle intégré à monday work management.
1. Identifier ses concurrents
Avant toute chose, dressez la liste des acteurs avec lesquels vous souhaitez comparer votre offre. En effet, il ne s’agit pas de recenser l’intégralité du marché mais de cibler les entreprises qui représentent une menace réelle pour vos parts de marché. Cela inclut vos concurrents directs qui proposent des offres similaires aux vôtres, mais aussi les concurrents indirects qui répondent aux mêmes besoins client avec des solutions différentes. Par exemple, pour une plateforme de streaming comme Netflix, Disney+ ou Prime Video sont des concurrents directs, tandis que YouTube ou TikTok peuvent être considérés comme des concurrents indirects.
Pour une analyse complète, exploitez les différents moteurs de recherche, les plateformes de vente en ligne comme CDiscount et Amazon et menez une veille concurrentielle régulière pour surveiller vos concurrents historiques mais aussi identifier les menaces potentielles émergentes.
2. Positionner ses concurrents sur le marché
Une fois vos concurrents identifiés, évaluez leur place dans le paysage concurrentiel de votre propre domaine d’activité. Analysez leur visibilité, leur notoriété, la taille de leur clientèle, leur niveau de service ou leur politique de prix. L’objectif ici est de pouvoir les représenter sur un graphique croisé mettant en relief leur position par rapport à la vôtre. Cette visualisation constitue le cœur du mapping concurrentiel et vous aidera à identifier les leaders, les challengers mais aussi les niches à explorer.
3. Définir des facteurs de différenciation
Le choix des critères de comparaison est crucial pour construire un mapping concurrentiel pertinent. Ces facteurs varient selon son secteur d’activité et des OKR de l’entreprise. Voici quelques axes de comparaison fréquents.
Offre de produits | Stratégies marketing | Modèles de prix | Expérience client |
---|---|---|---|
Gamme de produits et fonctionnalités | Conception du site web, présence en ligne et stratégies de référencement SEO | Tarifs et structure tarifaire | Options d'assistance à la clientèle |
Qualité et performance du produit | Marketing de contenu | Remises et promotions | Expédition et livraison |
Avis et évaluations des clients | Stratégie, présence et engagement dans les médias sociaux | Rapport qualité-prix | Programmes de fidélisation et de parrainage |
Proposition unique de vente (USP) | Message de la marque et positionnement sur le marché | Add-ons et ventes incitatives | Service à la clientèle et évaluation des produits |
Innovation et développement produit | Canaux publicitaires | Avantages tels qu’un essai gratuit | Fidélisation de la clientèle |
Chaque critère vous aidera à affiner le positionnement de vos concurrents et à identifier les axes sur lesquels votre entreprise peut se différencier.
4. Analyser les technologies utilisées
Depuis le tournant numérique de ces dernières années, l’innovation technologique joue un rôle de plus en plus important dans la compétitivité des entreprises. Pour compléter votre mapping concurrentiel, il est donc essentiel d’identifier les outils et solutions numériques exploités par vos concurrents : CMS, plateformes e-commerce, outils CRM, IA, automatisations, etc. En effet, ces technologies influencent directement la rapidité de livraison, la qualité du service client ou la capacité à personnaliser ses offres.
Pour cela, des outils performants comme BuiltWith ou Wappalyzer permettent de découvrir les stacks technologiques utilisés sur les sites concurrents. Ensuite, monday work management peut centraliser toutes ces informations pour affiner sa veille concurrentielle.
5. Réalisez une analyse SWOT de sa concurrence
Une fois son mapping concurrentiel en place, une matrice SWOT permet de synthétiser ses observations et de dégager des pistes stratégiques concrètes. Ainsi, une analyse SWOT est une analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces d’un concurrent. Pour cela, il faut se poser les questions suivantes :
- En quoi ce concurrent excelle-t-il ?
- Quelles sont ses faiblesses les plus visibles ?
- Quel avantage concurrentiel possède-t-il ou possédez-vous ?
- Existe-t-il des opportunités de marché que vous pourriez exploiter ?
- Quels risques ce concurrent fait-il peser sur votre activité ?
Cette étape permet de traduire vos constats en décisions opérationnelles : ajustement de votre positionnement, amélioration produit, ciblage marketing ou innovation.
6. Visualiser et partager son mapping concurrentiel
Dernière étape : la mise en forme ! Utilisez un template de mapping concurrentiel ou créez votre propre matrice de positionnement concurrentiel via un outil de visualisation comme Canva, Excel ou mieux encore, un logiciel collaboratif comme monday work management. En effet, un bon outil de gestion du travail permet de créer un mapping concurrentiel en ligne, immédiatement partageable avec ses équipes, modifiable en temps réel et intégrable dans ses tableaux de bord de suivi de projet.
Enfin, pensez à réitérer cet exercice régulièrement. En effet, le mapping concurrentiel n’est pas un document figé. C’est un outil vivant qui évolue avec le marché et les attentes des consommateurs et qui nécessite donc un reporting constant pour nourrir sa stratégie d’entreprise en continu.
CommencerComment interpréter les résultats de son mapping concurrentiel
Une fois son mapping concurrentiel en main, l’étape clé consiste à en tirer des enseignements stratégiques. En effet, un graphique de positionnement n’est pas simplement décoratif. Il doit fournir une représentation visuelle des opportunités, des menaces et de sa place sur son marché. Mais, encore faut-il savoir bien le lire.
Pour cela, commencez par identifier les zones saturées du graphique : elles indiquent des segments très concurrentiels dans lesquels il sera difficile de se différencier sans un avantage clair. À l’inverse, les zones peu occupées peuvent révéler des niches de marché encore peu exploitées, idéales pour lancer une nouvelle offre ou repositionner un produit.
Ensuite, vous pouvez appliquer la loi de Pareto. Pour cela, concentrez-vous en priorité sur les 20 % de concurrents ou de segments qui génèrent 80 % de l’activité, des revenus ou de l’attention dans votre marché. Cela vous permettra de prioriser vos efforts stratégiques là où ils auront le plus d’impact et d’éviter de vous disperser.
Analysez également les axes du graphique. Selon les critères choisis (prix, qualité, innovation, service client…), vous pouvez repérer les entreprises perçues comme haut de gamme, accessibles, innovantes ou traditionnelles. Cela peut aider à situer sa propre marque et à ajuster son positionnement marketing en conséquence.
Enfin, ne vous limitez pas à une simple lecture statique. Le mapping concurrentiel est un outil évolutif : actualisez-le régulièrement et comparez son évolution dans le temps pour anticiper les tendances, détecter des ruptures de marché ou suivre l’impact de vos décisions stratégiques.
CommencerQuels sont les quatre types de positionnement
Un bon mapping concurrentiel permet de visualiser le positionnement de ses concurrents. Ensuite, il faut encore trouver quel type de positionnement adopter pour se différencier. Pour cela, il existe quatre approches principales, chacune correspondant à une stratégie de communication, de marque et d’offre produit. Voici comment les reconnaître et les utiliser.
1. Positionnement par les avantages du produit
Cette stratégie repose sur les bénéfices concrets que votre produit ou votre service apporte à vos clients. Cela peut être une fonctionnalité unique, un gain de temps, un confort d’usage ou une technologie exclusive. Par exemple, un logiciel de gestion de projet qui automatise les tâches répétitives peut se positionner comme la solution la plus efficace pour accélérer la gestion des tâches quotidiennes. Ainsi, le mapping concurrentiel met en lumière ce type d’avantage lorsqu’un acteur se démarque fortement sur un critère clé de performance (KPI) particulier.
2. Positionnement par la qualité
Certaines marques choisissent de se positionner comme les références en matière de qualité, de durabilité ou de service client. Ce positionnement est particulièrement fréquent dans les secteurs du luxe, de l’automobile ou de l’assurance. Il repose sur une promesse forte : offrir le meilleur, quitte à pratiquer un tarif plus élevé. Sur un mapping concurrentiel, ce type de positionnement apparaît clairement lorsqu’on croise des axes comme la satisfaction client et le prix ou la perception de la marque.
3. Positionnement par le prix
Le positionnement sur le prix vise à se différencier par une politique tarifaire agressive ou accessible. Il est souvent adopté par les marques de grande distribution ou les plateformes low cost. Ce positionnement peut être très efficace. Mais, il exige une maîtrise parfaite des coûts pour rester compétitif. Un mapping concurrentiel basé sur l’axe prix/qualité permet de repérer facilement les acteurs qui misent sur le prix comme levier de conquête client.
4. Positionnement pour un usage spécifique
Enfin, certaines entreprises se positionnent sur un usage bien précis en s’adressant à une cible ou à un besoin très spécifique. C’est le cas par exemple pour un outil de gestion de tâches conçu uniquement pour les PME ou au contraire pour les très grandes entreprises ou bien pour une application de santé dédiée aux sportifs par exemple. Ce positionnement permet de se concentrer sur une niche et de devenir une référence auprès d’un segment de clientèle bien défini. Ainsi, le mapping concurrentiel révèle ce choix lorsqu’un acteur se démarque fortement sur un segment étroit mais pertinent.
Commencermapping concurrentiel : exemples par secteur d’activités
Créer un mapping concurrentiel n’exige pas forcément des compétences avancées en data ou en design. Grâce à une large gamme d’outils, gratuits ou payants, vous pouvez concevoir un graphique de positionnement efficace et percutant adapté à vos besoins. Ainsi, que vous travailliez en marketing, en stratégie produit ou en business development, ces exemples de mapping concurrentiel vous aideront à visualiser clairement les dynamiques de votre marché.
Exemple de mapping concurrentiel vierge
(mapping concurrentiel vide exemple gratuit : source)
Pour les adeptes des outils simples et accessibles, Word, Excel ou même Powerpoint permettent de créer un mapping concurrentiel gratuit en croisant deux axes et en plaçant ses concurrents manuellement. C’est donc une méthode efficace pour un premier jet ou pour tester plusieurs combinaisons de critères. Mais, vous trouverez facilement plusieurs templates de mapping concurrentiel vide en ligne.
Exemple de mapping concurrentiel luxe
(source)
Dans le secteur du luxe, le mapping concurrentiel est un outil stratégique essentiel pour positionner avec finesse marques, collections ou produits sur un marché où l’image et la perception priment. En croisant par exemple les axes « qualité perçue » et « prix moyen », un graphique de positionnement du luxe permet de visualiser immédiatement l’équilibre subtil entre accessibilité et prestige. Ce type de représentation aide les marques à identifier les zones de saturation, les niches encore inexploitées ou les menaces directes émanant de nouveaux entrants.
Exemple de mapping concurrentiel grande distribution
(source)
Si l’on prend l’exemple du secteur de la grande distribution, on peut aussi imaginer un graphique de positionnement où l’axe horizontal représente le niveau de prix et l’axe vertical la largeur de l’assortiment. Ce type de mapping permet de visualiser immédiatement les enseignes positionnées sur l’entrée de gamme comme les hard-discounters face à celles qui misent sur l’expérience client et la diversité des produits. On identifie ainsi les segments saturés et ceux où un nouvel acteur pourrait se démarquer.
Exemple de mapping concurrentiel automobile
(source)
Dans le secteur automobile, un mapping concurrentiel permet de visualiser clairement le positionnement des constructeurs en fonction de critères tels que la performance technique, le prix ou encore l’engagement écologique. En croisant par exemple « niveau de technologie embarquée » et « prix moyen », ce type de graphique aide à situer des marques comme Tesla, BMW ou Dacia sur une carte simple mais percutante. C’est un outil précieux pour affiner sa stratégie produit, ajuster sa communication ou repérer des segments de marché encore sous-exploités.
Exemple de mapping concurrentiel d’outils de gestion du travail collaboratifs
(source)
Bon, on ne va pas vous mentir… On rougit un peu en l’écrivant, mais le dire reste important : monday.com a été reconnu comme leader des outils de gestion du travail collaboratif par Gartner en octobre 2024. Ici, le Magic Quadrant analyse des critères spécifiques comme la « capacité d’exécution » et la « vision complète » de l’entreprise et illustre parfaitement notre engagement à offrir une plateforme de gestion de projet intuitive, flexible et taillée pour les équipes modernes. Une belle reconnaissance… qu’on accueille avec une petite pointe de fierté (et beaucoup d’envie de continuer à vous simplifier le travail).
CommencerConseils d’experts pour faire un bon mapping concurrentiel
Nous avons rencontré des leaders du secteur pour obtenir des exemples concrets de la manière dont ils réalisent un mapping concurrentiel.
Ben Goodey, Fondateur de Spicy Margarita

Ben Goodey poursuit : « S’il s’avère que 90 % des ventes de votre concurrent sont réalisées grâce à des relations existantes et à des partenaires de distribution qui prennent beaucoup de temps à construire plutôt qu’à des tactiques de marketing plus faciles à reproduire comme le référencement et les médias sociaux, votre croissance et votre lancement risquent d’être beaucoup plus lents que prévu. Cela dit, vos concurrents ne sont qu’un signal. Vous ne savez jamais ce qui se passe en interne par rapport à ce qu’ils présentent au monde. Ayant été à l’intérieur de navires en train de couler qui semblent aller super bien, je peux vous assurer qu’il vaut mieux rester concentré sur ses propres données. Le monde du SEO est un exemple classique de cela, nous voyons des sites que nous voulons tous copier et puis… ils sont détruits dans une mise à jour d’algorithme six mois plus tard ».
Jonathan Kiekbusch, Directeur général de SwishDM

Jonathan Kiekbusch ajoute : « Imaginez ceci : vous et vos concurrents vendez des produits presque identiques. Mais, leurs sites Web attirent constamment plus de trafic. Lorsque vous vous plongez dans un outil de référencement pour enquêter, la raison devient claire. Ils ont créé des catégories supplémentaires ou des pages d’atterrissage stratégiquement conçues pour attirer le trafic de recherche. Par exemple, alors que vous avez une page générique pour les « chaussures de course », ils ont plusieurs pages très ciblées comme les « chaussures de course sur sentier », les « chaussures de course légères » ou même les « chaussures de course pour débutants ». Ces pages supplémentaires leur donnent davantage de possibilités de se classer pour des mots-clés spécifiques, de répondre aux besoins des clients et, en fin de compte, d’augmenter le trafic vers leur site, sans avoir à gonfler le nombre de leurs UGS, ce qui, comme nous l’a appris l’histoire de Zappos, est un cauchemar.
Pour combler cette lacune, commencez par créer une matrice des pages d’atterrissage ou de collection des concurrents et comparez-la à la structure de votre propre site. Recherchez les catégories ou sous-catégories sur lesquelles vos concurrents capitalisent et que vous avez négligées. En identifiant et en développant ces nouvelles opportunités pour les produits ou services que vous offrez déjà, vous pouvez positionner votre site web de manière plus compétitive dans les classements de recherche et mieux répondre aux besoins de votre public ».
Radek Kaczynski, PDG de Bouncer

Radek Kaczynski poursuit : « La manière dont un produit est positionné, communiqué et vendu peut avoir autant d’impact que ce qui se trouve à l’intérieur de l’emballage. Si vous vous contentez d’analyser ce que propose un concurrent plutôt que la manière dont il le commercialise, vous passerez à côté de nombreuses informations essentielles. Examinez son message, les canaux qu’il utilise et la manière dont il attire les clients. Un bon produit ne suffit pas toujours. La façon dont il est présenté et vendu fait souvent la différence ».
CommencerGérez tout votre mapping concurrentiel avec monday work management
Que vous soyez en train d’élaborer une stratégie marketing, de lancer un nouveau produit ou de surveiller les mouvements de vos concurrents, monday work management offre une plateforme complète pour gérer efficacement chaque étape de son mapping concurrentiel. Voici comment nous pouvons vous aider à structurer, visualiser et partager vos analyses en toute simplicité.
Des tableaux de bord personnalisables pour une vision claire de vos concurrents
Grâce aux tableaux de bord entièrement personnalisables de monday work management, vous pouvez facilement centraliser toutes les données issues de votre veille concurrentielle : matrices de positionnement, SWOT, fiches produit, parts de marché… Chaque widget permet d’afficher exactement ce dont vous avez besoin avec une lecture claire et partagée par toute votre équipe.
CommencerVisualisez vos données comme vous le souhaitez avec plus de 27 types de vues
Tableaux Kanban pour suivre les concurrents à surveiller, diagrammes de Gantt pour planifier les analyses, chronologies, to-do listes, cartes géographiques ou encore tableaux croisés dynamiques, plus de 27 types de vues sont disponibles pour adapter la lecture de vos données à votre logique métier. Ainsi, vous pouvez rapidement créer votre propre mapping concurrentiel visuel et exploitable en quelques clics.
CommencerIntégrez toutes vos sources avec plus de 200 intégrations natives
Vous utilisez Excel, Google Sheets, LinkedIn, HubSpot ou SEMrush pour votre veille concurrentielle ? monday work management s’intègre naturellement avec plus de 200 outils métier pour connecter vos sources de données, automatiser les imports et créer une cartographie de positionnement toujours à jour. Ainsi, vous n’avez plus besoin de jongler entre plusieurs plateformes pour piloter efficacement votre veille stratégique.
CommencerAutomatisez vos tâches avec des scénarios sans code
Ne perdez plus de temps à faire des mises à jour manuelles ! Grâce aux automatisations sans code de monday work management, vous pouvez créer des règles simples : recevoir une alerte lorsqu’un concurrent change de stratégie de prix, déplacer une carte de positionnement après validation ou notifier votre équipe en cas de mise à jour dans l’un de vos documents de veille concurrentielle.
CommencerCollaborez en temps réel grâce aux workdocs de monday.com
Avec les workdocs collaboratifs de monday.com, vous pouvez rédiger à plusieurs une analyse concurrentielle pertinente, ajouter des commentaires, mentionner des collègues et lier directement des tableaux ou graphiques interactifs. Fini les fichiers dispersés : tout est synchronisé, structuré et accessible par toutes les parties prenantes sur une plateforme unique et centralisée.
CommencerLe mapping concurrentiel, un levier stratégique à votre portée
Aujourd’hui, le mapping concurrentiel n’est plus réservé aux cabinets d’analyse ou aux grandes entreprises. Avec les bons outils, vous pouvez facilement visualiser votre environnement concurrentiel, repérer des opportunités de différenciation et ajuster vos stratégies commerciales de manière proactive. En outre, grâce à monday work management, vous centralisez vos données, automatisez vos tâches et collaborez avec vos équipes en temps réel, le tout sur une seule plateforme.
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CommencerFAQ
Qu’est-ce qu’un mapping concurrentiel ?
Un mapping concurrentiel est un graphique de positionnement qui permet de visualiser les forces et faiblesses des acteurs d’un marché en fonction de critères spécifiques comme le prix, la qualité, l’innovation ou la part de marché.
Comment faire un mapping concurrentiel sur Excel ?
Pour créer un mapping concurrentiel sur Excel, vous devez d’abord identifier vos concurrents, définir vos axes d’analyse (par exemple : prix et perception de qualité) puis représenter chaque acteur sous forme de points sur un graphique en nuage de points (scatter plot).
Quels critères choisir pour un mapping concurrentiel ?
Les critères d’un mapping concurrentiel dépendent de son objectif final. Les plus courants incluent : le prix, la notoriété, la qualité perçue, l’innovation, la part de marché, la distribution ou encore l’expérience client. L’essentiel est de choisir au moins deux axes pertinents et comparables entre les marques concurrentes.
Quelle est la différence entre mapping concurrentiel et carte perceptuelle ?
La carte perceptuelle se concentre sur la perception des consommateurs. Elle est donc plutôt subjective. Tandis que le mapping concurrentiel peut croiser des critères objectifs (prix, part de marché) et subjectifs (image de marque, qualité perçue). Mais, en définitive, ces deux outils visuels sont complémentaires pour dessiner une image précise de son paysage concurrentiel.
Peut-on faire un mapping concurrentiel en ligne gratuitement ?
Oui, plusieurs outils en ligne comme Canva, Lucidchart ou même monday.com (grâce à ses intégrations et templates) permettent de faire un mapping concurrentiel en ligne gratuitement ou à moindre coût, avec des templates prêts à l’emploi.
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