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Backlog produit : définition, rôles, priorisation et exemple complet

Blandine Ginhoux Temps de lecture: 47 min
Backlog produit  dfinition rles priorisation et exemple complet

Le backlog produit ou « product backlog » en anglais est l’un des éléments centraux de la méthodologie Agile et du framework Scrum en particulier. Bien plus qu’une simple liste de tâches, il s’agit d’un outil stratégique qui permet de structurer, prioriser et planifier l’ensemble des fonctionnalités, améliorations, corrections et idées nécessaires au développement d’un produit. Pour les équipes produit, tech et développement, un backlog clair, bien organisé et régulièrement mis à jour est donc indispensable pour garantir une vision produit partagée, optimiser ses sprints et accélérer la livraison de valeur.

Dans cet article, vous trouverez une définition complète du backlog produit, ses différences avec le sprint backlog, ce qu’il doit contenir, qui en est responsable et comment un Product Owner peut le prioriser efficacement. Vous découvrirez également des exemples concrets, des modèles de backlog ainsi que les meilleures pratiques pour en éviter les pièges courants comme un backlog trop volumineux ou mal affiné. Enfin, nous verrons comment un outil moderne comme monday dev permet de créer, structurer et maintenir efficacement un backlog produit réellement utile, collaboratif et aligné avec les besoins métier comme techniques.

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Backlog produit : définition rapide

Un backlog produit est une liste priorisée, évolutive et centralisée de toutes les fonctionnalités, améliorations, bugs et besoins techniques d’un produit. En Scrum et en gestion de projet Agile, il sert de base à la planification de sprint, à la roadmap et à la création de valeur continue.

Qu’est-ce qu’un backlog produit : la définition complète

Dans la gestion de produit Agile, un product backlog ou backlog produit en français désigne l’ensemble des nouvelles fonctionnalités, correctifs ou améliorations nécessaires à la réalisation d’un projet. En d’autres termes, c’est une liste évolutive, priorisée et structurée de tout ce dont une équipe a besoin pour faire progresser un produit. Elle comprend les fonctionnalités, user stories, corrections de bugs, tâches techniques, feedbacks utilisateurs, éléments de product discovery ainsi que les idées à explorer pour développer le meilleur produit possible. Dans la gestion de projet Scrum, le product backlog est même l’un des trois artefacts permettant de respecter les cinq valeurs Scrum que sont l’engagement, le focus, l’ouverture, le respect et le courage.

Le Product Backlog est une liste ordonnée et émergente de ce qui est nécessaire pour améliorer le produit. C’est l’unique source du travail entrepris par la Scrum Team.

Contrairement à un document d’exigence produit (PRD), souvent figé et détaillé en amont, le backlog produit est un artefact vivant qui évolue en continu grâce au feedback utilisateur, au refinement et aux arbitrages du Product Owner. Concrètement, le backlog joue trois rôles essentiels :

  • donner une vision claire de ce qui compose le produit aujourd’hui et demain.
  • aligner les équipes dont le Product Owner, les développeurs, les designers et les parties prenantes.
  • servir de base à la planification de sprint en sélectionnant les éléments prêts à être développés.

Product backlog : la traduction en français

Backlog en français se traduit littéralement par « arriéré » ou « travail en attente ».
Cependant, en gestion de projet et en méthodologie Agile, on le traduit plutôt par liste de priorités produit ou liste des besoins. Enfin, dans le cadre Scrum, en développement logiciel et en gestion produit, on utilise plus couramment la version anglaise ou backlog produit.

À quoi sert un backlog produit en Agile, en IT ou en gestion de projet ?

Cependant, le backlog n’est pas un outil réservé à Scrum. C’est un concept adaptable à de nombreux contextes.

  • En méthode Agile, il sert de point central où l’on regroupe toutes les idées, besoins et améliorations à réaliser au fil du temps.
  • En gestion IT, un backlog informatique permet de suivre les demandes internes, les incidents et les priorités techniques pour mieux organiser le travail des équipes IT.
  • En gestion de projet, il devient un référentiel vivant qui liste les fonctionnalités à développer et aide à visualiser l’avancement global du projet.
  • En production ou en opérations, un backlog joue le rôle de file de travail permettant d’arbitrer les urgences et de structurer la charge de travail de chaque équipe.

Dans tous les cas, un backlog produit reste avant tout un outil collaboratif. Il aide à prioriser, planifier, gérer les dépendances et piloter l’effort nécessaire pour chaque tâche listée, quel que soit le type de projet ou d’organisation.

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Quel est le rapport entre backlog produit, demandes, user stories, roadmap, MVP, sprint planning et sprint backlog

Tous ces termes peuvent sembler techniques, mais ils décrivent simplement les différents niveaux d’organisation du travail produit. En effet, tous sont utilisés au quotidien par les équipes produit, tech et design et, même s’ils fonctionnent ensemble, ils ne remplissent pas du tout le même rôle. Certains servent à capter les besoins bruts (demandes, feedback, incidents), d’autres à structurer le travail (user stories, backlog produit), d’autres encore à donner une direction (roadmap, MVP) ou à planifier à court terme (sprint planning, sprint backlog).

ÉlémentRôle
Backlog produitLa liste complète, priorisée et évolutive de tout ce qui doit être développé ou amélioré : fonctionnalités, user stories, tâches techniques, bugs et idées issues de la product discovery.
Demandes / ticketsLes entrées brutes : feedback utilisateur, demandes internes, incidents ou suggestions. Elles doivent être analysées et affinées avant d'intégrer (ou non) le backlog produit.
User storiesDes éléments du backlog formulés du point de vue de l’utilisateur, permettant de décrire un besoin fonctionnel concret sous la forme « En tant que… je veux… afin de… ». Elles servent à clarifier, découper et planifier les fonctionnalités à développer.
Feuille de route (Roadmap)Définit la vision stratégique : les grandes priorités à livrer et dans quel ordre.
Produit minimum viable (MVP)Le produit minimum viable (MVP) est la version minimale du produit contenant uniquement les fonctionnalités essentielles pour tester une hypothèse, obtenir du feedback réel et orienter la suite du backlog produit.
Document d’exigence produit (PRD)Document formel décrivant les besoins fonctionnels, contraintes et objectifs d’un produit. Souvent utilisé en cycle en V ou en gestion de projet traditionnelle, il est remplacé ou allégé en Agile par un backlog produit évolutif et des user stories.
Planification de sprint (sprint planning)L’événement Scrum durant lequel l’équipe sélectionne les éléments du backlog produit à livrer pendant le sprint, définit l’objectif de sprint et élabore un plan d’action pour y parvenir.
Backlog de sprint (Sprint Backlog)Le plan de travail détaillé du sprint en cours. C’est un sous-ensemble sélectionné dans le backlog produit lors de la planification de sprint que l’équipe s’engage à livrer à la fin du sprint.

En résumé, ces outils sont complémentaires, mais chacun a un rôle unique dans la construction et l’évolution du produit. Le backlog produit est vivant, détaillé et se met à jour en continu, les user stories sont l’une des formes possibles des éléments du backlog, la roadmap fixe la direction globale du développement produit et le sprint backlog représente l’engagement immédiat de l’équipe sur un sprint donné.

Backlog produit, backlog Agile et backlog de sprint : quelle différence

En gestion de projet Agile, les termes backlog produit, backlog Agile et backlog de sprint reviennent souvent. Au point d’être régulièrement utilisés comme des synonymes. Pourtant, ils ne recouvrent pas la même réalité. Chacun possède un rôle, un niveau de détail et un horizon temporel distincts. Comprendre précisément la différence entre ces trois types de backlogs est donc essentiel pour piloter efficacement son produit, structurer correctement ses user stories et réussir sa planification de sprint.

ÉlémentDéfinitionHorizon temporelResponsableContenu
Backlog produitListe priorisée, émergente et complète de tout ce qui peut améliorer le produitMoyen / long termeProduct Owner (ordre), Développeurs (dimensionnement)User stories, épics, features, retours clients, besoins techniques
Backlog de sprintPlan détaillé du sprint actuel : objectif, éléments sélectionnés, plan d’exécutionCourt termeDéveloppeursSous-ensemble du product backlog + tâches techniques
Backlog AgileTerme générique pour désigner tout backlog dans les méthodes AgilesVariableVariableDépend du contexte

Product Backlog : la vision globale et évolutive du produit

Premier artefact de Scrum, le backlog produit ou product backlog est la liste de référence pour tout ce qui doit être développé pour améliorer le produit. Il contient l’ensemble des user stories, épics, fonctionnalités, améliorations techniques et retours clients qu’il faudra potentiellement traiter.
Le backlog produit doit être :

  • ordonné : priorisé selon la valeur, l’effort, les dépendances,
  • émergent : il évolue en continu avec le feedback utilisateur et la product discovery,
  • affiné régulièrement lors du backlog refinement,
  • la référence absolue pour toutes les parties prenantes.

Dans Scrum, le Product Owner est responsable du backlog produit. Il en définit l’ordre, en clarifie les besoins et arbitre les priorités en fonction de la valeur créée. Les développeurs, eux, en évaluent la complexité et l’effort. Ensemble, ils transforment le backlog produit en un outil stratégique, vivant et orienté valeur. Le point d’ancrage qui aligne en continu la vision, les utilisateurs et l’exécution opérationnelle du produit.

Sprint Backlog : le focus à court terme pour le sprint en cours

Le backlog de sprint est le deuxième artefact de Scrum. Il est créé lors de la planification de sprint ou sprint planning et sa gouvernance, son périmètre et sa dynamique sont clairement définis par le guide Scrum. Il contient :

  • l’objectif de sprint (le pourquoi),
  • les éléments du backlog produit sélectionnés pour ce sprint lors du sprint planning (le quoi) ;
  • un plan d’action concret, c’est-à-dire les tâches nécessaires pour atteindre l’incrément (le comment).

Cependant, beaucoup d’équipes Agile hors Scrum utilisent également un équivalent du sprint backlog pour matérialiser le travail prévu dans leur prochaine itération.

En résumé et contrairement au product backlog, le sprint backlog ne couvre donc que le sprint en cours et est mis à jour quotidiennement lors du daily scrum. En d’autres termes, c’est une photographie en temps réel de l’avancement du sprint. Un outil opérationnel à court terme, orienté livraison, détenu et mis à jour exclusivement par les développeurs.

Backlog Agile : le terme générique

Enfin, le terme backlog Agile désigne de façon générale toute liste de travail priorisée utilisée dans une méthode Agile, qu’il s’agisse du backlog produit, du sprint backlog ou d’une autre forme de backlog dans un cadre hybride. Il ne doit donc pas être confondu avec les deux artefacts précis et normés du Guide Scrum.

Si l’on doit résumer ces trois notions :

  • le backlog produit est une vision globale qui structure la stratégie, les priorités et la roadmap d’un développement produit complet,
  • le sprint backlog est le plan de travail à court terme qui guide le quotidien de l’équipe de développement pour la durée du sprint en cours,
  • le backlog Agile est un terme parapluie valable dans plusieurs contextes et méthodologies de gestion de projet.

Astuce monday dev

Que vous pratiquiez la méthode Scrum, Scrumban, Kanban ou même une méthodologie de gestion de projet hybride, monday dev permet de modéliser votre backlog, de créer des vues adaptées, d’automatiser le passage des éléments du backlog produit vers votre itération et de suivre l’avancement du projet en temps réel sans jamais imposer un vocabulaire unique. Pour en savoir plus sur les différentes méthodologies de gestion de projet Agile, suivez le guide Gestion de projet Agile ou Scrum : comment choisir.

Que contient un backlog produit : les éléments indispensables

Pour être utile, un backlog produit doit contenir l’ensemble des éléments nécessaires à l’évolution du produit : besoins utilisateurs, améliorations, bugs, découvertes et tâches transverses. C’est cet équilibre entre vision, détails et contraintes techniques qui permet au product owner et à l’équipe Scrum de prioriser efficacement et de préparer correctement chaque planification de sprint. Voici les composants essentiels que doit contenir un product backlog bien structuré.

1. User stories : la brique de base du backlog produit

Les user stories décrivent une fonctionnalité du point de vue d’un utilisateur selon un format standardisé qui facilite l’alignement entre product owner, développeurs et parties prenantes. Elles sont affinées durant le backlog refinement, détaillées avec des critères d’acceptation et évaluées en effort ou en complexité. C’est à partir d’elles que se construit la préparation du produit minimum viable (MVP), de la feuille de route et du sprint planning.

2. Épics : les grandes fonctionnalités à découper

Les épics représentent des blocs fonctionnels plus larges qui regroupent plusieurs user stories. Elles aident à structurer correctement la vision produit, à gérer les dépendances essentielles et à organiser le travail de tous à moyen terme. Enfin, dans un backlog produit Scrum, une epic n’entre en sprint qu’après un travail de découpage souvent issu de la product discovery.

3. Bugs : corriger avant d’ajouter

Pour garantir la meilleure qualité possible du produit fini, il est essentiel de corriger au plus tôt les bugs découverts. Ils doivent donc apparaître clairement dans le backlog produit. Leur priorisation repose sur leur impact potentiel et la sévérité des risques encourus. Cependant, un backlog trop rempli de bugs non traités ralentit le développement et complique la planification de sprint.

4. Dettes techniques : le travail invisible mais crucial

La dette technique rassemble les ajustements nécessaires pour maintenir un produit stable : refactoring, optimisation, migration, mise à jour d’outils, etc. Si elle n’est pas représentée dans le backlog, elle s’accumule et finit par freiner la delivery. L’intégrer rapidement dans le backlog produit permet donc d’effectuer un arbitrage nécessaire entre nouvelles features et maintenance du système existant.

5. Éléments de discovery : hypothèses, recherches et validations

Un backlog produit ne contient pas seulement des éléments à développer. Il inclut aussi des éléments de product discovery : recherches utilisateurs, tests d’hypothèses, analyses concurrentes, prototypes et toutes les validations nécessaires pour préparer un MVP cohérent, etc. Tous ces éléments sont des bases indispensables pour nourrir la réflexion et créer des user stories pertinentes.

6. Tâches transverses : tout ce qui soutient le produit

Cela peut inclure la documentation, la préparation de données, des actions de sécurité, des tâches de design, la configuration d’environnements ou d’autres activités non directement liées aux fonctionnalités. Elles garantissent une delivery fluide et évitent les blocages lors du sprint planning.

7. Critères d’acceptation : la définition du Done

Chaque user story ou élément de backlog doit comporter des critères d’acceptation clairs. Ce sont eux qui permettent à l’équipe de savoir quand un élément est réellement terminé et conforme au besoin initial. Ils facilitent le contrôle qualité, les revues de sprint et le dialogue PO/développeurs.

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Qui est responsable du backlog produit : Product Owner, chef de produit et stakeholders

On l’a dit, le backlog produit n’est pas un document figé. C’est un espace de travail collaboratif qui réunit idées, user stories, épics, retours clients et besoins techniques. Pour qu’il reste réellement utile, il doit donc être piloté, nourri et clarifié par les bonnes personnes. Et, si le Product Owner ou le chef de produit en est le principal garant, il n’est pas le seul à intervenir. Voici comment les rôles se répartissent dans une organisation Agile et Scrum.

Le rôle du Product Owner ou chef de produit

Dans Scrum, le Product Owner est le responsable officiel du backlog produit. Cela signifie qu’il :

  • définit l’ordre des éléments à traiter en fonction de la valeur et des objectifs produit,
  • clarifie les besoins, les dépendances et le niveau de détail attendu,
  • affine les user stories lors du backlog refinement,
  • nourrit le backlog produit grâce au feedback utilisateur, à la product discovery et à l’évolution de la roadmap,
  • optimise le backlog produit pour qu’il reflète toujours la meilleure utilisation possible du temps de l’équipe.

Mais, le Product Owner (PO) ne travaille pas seul. Les développeurs participent fortement à la mise à jour du backlog en estimant la complexité et l’effort des tâches qu’il contient. Dans de nombreuses équipes, le leader technique joue également un rôle clé en aidant à clarifier les impacts techniques, à identifier les dépendances et à anticiper les risques liés aux choix d’architecture, souvent en collaboration avec le Scrum Master qui veille au respect du cadre Scrum et facilite la communication entre les équipes. Cependant, en définitive, l’arbitrage final revient toujours au PO car c’est lui qui porte la vision du produit.

Qui peut proposer des éléments au backlog produit ?

Le backlog produit centralise tous les inputs utiles au développement du produit. C’est pourquoi, n’importe quelle personne impliquée dans la réussite du produit peut proposer des éléments, notamment :

  • l’équipe Sales et Marketing : retours terrain, tendances du marché, objections récurrentes et besoins des prospects,
  • l’équipe de Customer Success et le Support : bugs, irritants utilisateurs, demandes récurrentes et suggestions,
  • les designers UX/UI : insights issus de la recherche utilisateur et opportunités d’amélioration,
  • les développeurs : dettes techniques, optimisations et risques,
  • les parties prenantes stratégiques : objectifs business, contraintes organisationnelles et opérations.

Cependant, proposer n’est pas décider. Chaque demande est analysée, cadrée et priorisée par le Product Owner avant d’intégrer ou non le backlog produit.

Qui peut modifier le backlog produit ?

Dans Scrum, une règle est très claire : seul le Product Owner peut modifier l’ordre du backlog produit. Cela garantit la cohérence stratégique, la transparence et l’alignement des priorités. En revanche, les développeurs peuvent :

  • demander des clarifications,
  • proposer de nouvelles user stories,
  • découper des éléments en tâches techniques,
  • enrichir les critères d’acceptation,
  • estimer l’effort et la complexité des tâches.

Ainsi, le backlog produit reste bien un outil collaboratif. Mais, sa gestion, ce que l’on appelle le backlog management, doit être centralisée pour éviter confusions, dérives et changements arbitraires qui pourraient perturber la planification de sprint.

Qui est responsable de la qualité du produit dans Scrum ?

Ici encore, le guide Scrum est très explicite sur ce point. Ce sont les développeurs qui sont collectivement responsables de la qualité du produit. Alors que le Product owner gère l’ordre du backlog produit, l’équipe de développement :

  • garantit que chaque élément respecte la Definition of Done,
  • assure la qualité du code, des tests Agiles et de la documentation,
  • identifie les dettes techniques,
  • choisit comment transformer les user stories en livrables concrets.

Autrement dit, le PO décide quoi faire mais l’équipe décide comment le faire avec un niveau de qualité acceptable.

Le rôle des parties prenantes : une contribution essentielle

Le backlog produit ne vit pas dans une bulle. Il s’enrichit d’une multitude de signaux captés par les parties prenantes.

  • Les Sales et Marketing fournissent les tendances du marché et les besoins commerciaux réels,
  • Les Customer Success et Support font remonter les points de douleur concrets des utilisateurs,
  • L’UX Research apporte des insights issus des tests et observations,
  • La direction partage la vision à long terme et les objectifs business de l’entreprise,
  • Les Opérations contribuent aux contraintes organisationnelles ou techniques.

Ainsi, leur rôle n’est pas de prioriser, mais de nourrir le backlog produit pour qu’il représente fidèlement la réalité du produit, du marché et des utilisateurs. En résumé, le backlog produit est un espace collaboratif, mais sa responsabilité reste clairement définie. Le Product Owner pilote, arbitre et priorise, les développeurs garantissent la qualité et réalisent les estimations, et les parties prenantes l’alimentent avec de la donnée terrain, des insights et des besoins réels.

C’est cette répartition des rôles qui permet au backlog produit de rester un outil fiable, stratégique et orienté valeur, indispensable pour réussir la planification de sprint et livrer un produit réellement utile.

Quelle est l’importance du backlog produit dans Scrum

Dans le framework Scrum, le backlog produit occupe une place centrale. C’est lui qui donne le cap au produit, guide les décisions du Product Owner et alimente l’ensemble des événements Scrum. Dans une démarche de transformation agile des entreprises, il joue également un rôle clé d’alignement entre vision stratégique, équipes opérationnelles et parties prenantes. C’est pourquoi, Scrum accorde autant d’importance à son entretien, à sa priorisation et à son refinement continu.

Rôle du backlog produit dans le cycle Scrum et les événements Agiles

Source : Scrum.org

Le rôle clé du backlog produit dans le framework Scrum

Dans Scrum, le backlog produit joue un rôle central. C’est la source unique de référence pour toute l’équipe. Il rassemble, dans un ordre clair et priorisé, tous les éléments nécessaires au développement du produit : user stories, épics, fonctionnalités, besoins techniques, risques ou encore retours utilisateurs. Autrement dit, si quelque chose doit être construit, amélioré ou corrigé, cela doit se trouver dans le backlog.

Sa gestion est collective mais organisée :

  • le Product Owner en est le principal responsable. Il définit l’ordre de priorité des éléments, en garantit la clarté et s’assure que le backlog reflète fidèlement la vision du produit.
  • les développeurs participent à l’estimation des items (effort, complexité, dépendances) et apportent leur expertise technique.
  • les parties prenantes (Sales, Customer Success, Support, UX, équipes business…) peuvent proposer de nouveaux besoins. Mais, la décision finale d’intégrer ou non ces éléments dans le backlog revient toujours au Product Owner.

Ainsi, le backlog produit fonctionne comme un outil de management collaboratif piloté par le Product Owner qui veille à maintenir un alignement constant entre les priorités du produit, la roadmap et les objectifs de l’entreprise.

Quel est le lien entre le backlog produit et les événements Scrum

Sans un backlog produit clair, ordonné et à jour, aucun événement Scrum ne peut réellement créer de la valeur. C’est lui qui alimente chaque rituel et donne aux équipes la visibilité nécessaire pour avancer sereinement.

1. Sprint Planning : définir un objectif clair et choisir les bons items

Le backlog produit sert de point de départ à la planification de sprint. Il donne à l’équipe :

  • les éléments prioritaires à forte valeur sur lesquels se concentrer,
  • les user stories déjà prêtes à être développées (Definition of Ready),
  • une vision cohérente de ce que pourrait contenir le prochain sprint Scrum.

Grâce à ce socle, les développeurs peuvent sélectionner de manière pertinente les items qui constitueront le backlog de sprint et aligner leurs efforts sur un objectif commun.

Cependant, dans des organisations plus larges ou dans des cadres Agile à l’échelle, le backlog produit ne sert pas uniquement au sprint planning. Il constitue également une base essentielle pour des événements de planification à moyen terme comme le PI planning dans le cadre SAFe, durant lesquels plusieurs équipes s’alignent sur les priorités, les dépendances et les objectifs communs sur plusieurs sprints.

2. Daily Scrum : garder le cap et gérer les imprévus

Le Daily Scrum est une petite réunion quotidienne d’environ 15 minutes qui rassemble l’équipe Scrum pour mieux synchroniser ses efforts, identifier les obstacles à venir et ajuster ses plans pour atteindre l’objectif du sprint. Chaque jour, les membres de l’équipe s’appuient donc sur le backlog produit pour :

  • suivre l’état d’avancement des user stories,
  • anticiper les dépendances à venir,
  • ajuster leur organisation en fonction des priorités fixées.

Ainsi, un backlog correctement structuré permet des Daily plus utiles. L’équipe va identifier plus vite les obstacles, prendre de meilleures décisions en temps réel et réussir à maintenir un rythme de livraison stable tout au long du sprint.

3. Sprint Review : intégrer le feedback et ajuster la roadmap

La Review est le moment où le backlog produit évolue le plus. Il est réajusté grâce :

  • au feedback des utilisateurs et des parties prenantes,
  • aux livrables réellement produits durant le sprint,
  • aux éventuelles nouvelles contraintes techniques, business ou réglementaires.

Ce travail de mise à jour rend la feuille de route plus précise et assure que les prochains sprints restent bien alignés sur les besoins réels des utilisateurs.

4. Sprint Retrospective : renforcer la qualité et la fluidité du travail

La rétrospective de sprint ne concerne pas que les pratiques de l’équipe. Elle touche aussi la qualité du backlog. En effet, un backlog mal affiné peut entraîner :

  • des blocages récurrents,
  • des stories trop floues,
  • des estimations difficiles,
  • une perte d’efficacité sur plusieurs sprints.

La rétrospective sert donc également à identifier ce qui doit être amélioré dans le backlog : meilleure préparation des items, clarification des critères d’acceptation, réduction des éléments inutiles, etc. pour soutenir un flow plus fluide.

En résumé, un backlog produit de qualité crée des sprints de qualité et donc un produit plus solide. Lorsqu’il est clair, priorisé et régulièrement affiné, il facilite la planification de sprint, accélère la construction d’un MVP cohérent et aide à livrer de la valeur en continu. À l’inverse, un backlog surchargé, obsolète ou mal ordonné freine la cadence, complique les arbitrages et fragilise la roadmap. Un backlog bien géré, c’est un projet qui avance.

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Comment faire un backlog produit : la méthode étape par étape

Créer un backlog produit solide est l’une des compétences clés d’une équipe Agile. C’est la base de la planification, de la priorisation et de toute la dynamique de livraison dans Scrum. Mais, si vous débutez, rassurez-vous : faire un product backlog n’a rien de sorcier. Vous allez donc découvrir comment faire un backlog produit, étape par étape, avec des conseils pratiques pour éviter les erreurs les plus courantes.

Étape 1 : collecter les besoins utilisateurs

La première étape pour créer un backlog produit consiste à recueillir un maximum d’input client fiable et exploitable. Il peut s’agir de :

  • feedback utilisateur provenant de l’équipe Support ou du Customer Success,
  • observations issues de la product discovery,
  • résultats d’entretiens ou de tests UX,
  • données d’usage comme des analytics, des taux de conversion ou d’abandon,
  • insights commerciaux remontés par l’équipe commerciale,
  • contraintes techniques identifiées par les développeurs,
  • enjeux stratégiques liés à la feuille de route ou aux objectifs business de l’entreprise.

Attention, à ce stade, l’objectif n’est pas de prioriser mais de collecter, de trier et de clarifier tous les éléments qui pourront rentrer dans le backlog.

Étape 2 : transformer les besoins utilisateurs en user stories

Une fois les besoins collectés, vous pouvez commencer à les formuler sous forme de user stories de type « En tant que [type d’utilisateur], je veux [objectif], afin de [bénéfice]. »

Les user stories facilitent la compréhension du besoin, la discussion en équipe, l’estimation de l’effort et la planification de sprint. Pour les cas les plus complexes, vous pouvez ajouter :

  • des critères d’acceptation,
  • des exemples d’usage,
  • des contraintes techniques,
  • un lien avec l’épic ou la fonctionnalité mère.

Étape 3 : identifier les risques, les dépendances et l’effort associés

Avant de structurer ou de prioriser tous les éléments que vous avez intégré dans votre backlog, vous devez d’abord comprendre ce qui peut bloquer, ralentir ou complexifier le développement. C’est pourquoi, chaque élément du backlog devrait être associé à :

  • des dépendances internes ou externes (techniques, design, compliance),
  • des risques (incertitudes, dette technique, points faibles),
  • un effort estimé (en story points, taille ou complexité).

En effet, ces informations sont essentielles pour piloter efficacement la planification de sprint à venir et arbitrer efficacement entre toutes ces tâches.

Étape 4 : structurer le backlog en épics, thèmes et catégories

Vous pouvez maintenant organiser votre backlog produit de manière claire et hiérarchisée. Les structures les plus courantes sont les suivantes :

  • Épics : grandes fonctionnalités ou blocs métier,
  • Features / capacités : sous-parties d’une épic,
  • User stories : unités fonctionnelles permettant de livrer progressivement,
  • Catégories : ergonomie, performance, acquisition, rétention, technique,
  • Thèmes produit : groupes logiques liés à la feuille de route.

Structurez votre backlog pour qu’il soit lisible et intuitif par tout le monde, aussi bien le Product Owner que les devs, les stakeholders ou la direction.

Étape 5 : prioriser le backlog

Une fois votre backlog produit structuré, l’objectif est maintenant de le classer pour déterminer ce qui doit être traité en premier. À ce stade, il s’agit surtout de faire émerger une hiérarchie initiale suffisamment claire pour guider la feuille de route, faciliter la planification de sprint et soutenir la création d’un MVP, sans chercher la perfection. Cette première priorisation servira ensuite de base au backlog refinement.

Pour y parvenir, plusieurs approches existent. Certaines comme MoSCoW vont classer les éléments par ordre importance, d’autres comme RICE et ICE vont plutôt utiliser des scores d’impact quand d’autres encore comme Kano vont analyser la valeur perçue et les risques liés à chaque item. Libre à vous de choisir la méthode qui correspond le mieux à votre approche.

Étape 6 : préparer le backlog produit pour la planification de sprint

Avant le sprint planning, le backlog doit être :

  • clair : chaque user story doit être comprise par toute l’équipe, sans ambiguïté sur le besoin ni sur la valeur attendue,
  • estimé : l’effort, la complexité et les risques associés ont été évalués pour faciliter les arbitrages,
  • découpé : les épics ont été transformées en user stories suffisamment petites pour être développées dans un sprint,
  • ordonné : les éléments les plus importants, les plus urgents ou les plus créateurs de valeur apparaissent en tête de liste,
  • réaliste : les items sélectionnables pour le backlog de sprint ne comportent pas de dépendances bloquantes.

C’est ce que l’on appelle un backlog produit Ready, un principe fondamental de Scrum pour garantir un sprint fluide et prévisible.

Créer un backlog produit efficace repose donc sur une démarche progressive. D’abord collecter les besoins, puis les transformer en user stories, comprendre les dépendances, structurer par épics, prioriser et préparer la planification de sprint. Mais, avec une approche rigoureuse et un outil efficace comme monday dev, vous obtenez un backlog Agile clair, dynamique, toujours aligné sur la roadmap et réellement utile pour guider votre équipe sprint après sprint.

Conseils pratiques pour bien faire son premier backlog produit

Pour réussir la création d’un backlog produit durable et efficace :

  • commencez simple, affinez ensuite,
  • évitez les formulations trop techniques ou trop vagues,
  • découpez régulièrement (refinement) pour garder des user stories livrables,
  • challengez la valeur réelle : pourquoi développer cet élément maintenant ?
  • gardez une trace claire des dépendances et des risques,
  • n’intégrez pas tout : un bon product backlog est aussi un backlog qui dit non,
  • utilisez un outil de développement produit efficace comme monday dev pour centraliser, structurer et automatiser votre backlog.

Comment prioriser son backlog produit : conseils et meilleures pratiques

La priorisation du backlog produit est l’une des responsabilités centrales du Product Owner. Sans tri clair, un product backlog devient vite un fourre-tout impossible à utiliser pour structurer les user stories, préparer la planification de sprint ou aligner les parties prenantes. Prioriser, c’est faire des choix mesurés entre valeur, ROI, risques, effort et dépendances. Un enjeu crucial dans toute méthode Agile et particulièrement dans Scrum.

Pourquoi prioriser un backlog produit est indispensable en Agile

Prioriser un backlog produit permet de décider quoi développer en premier en fonction de la valeur créée, des objectifs business et de la capacité réelle de l’équipe. Sans priorisation claire, le backlog devient rapidement une simple to-do liste de tâches difficilement exploitable.

Une priorisation efficace aide à :

  • concentrer l’équipe sur les fonctionnalités à plus forte valeur utilisateur,
  • maximiser le retour sur investissement,
  • anticiper les risques techniques ou produits,
  • tenir compte de l’effort, de la complexité et des dépendances,
  • alimenter la roadmap et préparer un backlog de sprint réaliste.

En Scrum, un backlog produit non priorisé empêche même toute planification de sprint efficace, rend la création d’un MVP hasardeuse et fragilise le pilotage global du produit.

Les méthodes classiques pour prioriser un backlog produit

Plusieurs approches existent en gestion de projet Agile pour classer les user stories, épics et fonctionnalités. Voici les plus utilisées :

  1. MoSCoW (Must / Should / Could / Won’t) : classe les éléments selon leur importance entre Must (indispensable), Should (important), Could (optionnel) et Won’t (hors périmètre). C’est une méthode simple pour distinguer les éléments essentiels des secondaires.
  2. RICE (Reach, Impact, Confidence, Effort) : donne un score à chaque élément du backlog en fonction du nombre d’utilisateurs touchés (Reach), de l’impact attendu, du niveau de confiance dans l’estimation et de l’effort requis. Idéal pour arbitrer de façon rationnelle et objective un backlog produit très dense.
  3. Value vs Effort : positionne chaque élément sur une matrice qui oppose valeur créée et effort nécessaire. Les « quick wins » (forte valeur, faible effort) remontent naturellement en priorité.
  4. ICE Score (Impact, Confidence, Ease) : une version simplifiée de la méthode RICE mais plus rapide, dans laquelle on évalue l’impact, la confiance et la facilité de mise en œuvre de chaque élément du backlog. Parfait pour un premier tri rapide dans un backlog très dense.
  5. Kano : classe les fonctionnalités du backlog du point de vue de l’utilisateur pour identifier les éléments manquants les plus attractifs et les attentes les plus essentielles. Permet de comprendre ce qui fera réellement la différence dans l’expérience utilisateur pour éviter de construire des fonctionnalités à faible valeur perçue.
  6. Impact vs Risque : analyse chaque élément selon la valeur générée et le niveau de risque associé (technique, organisationnel, incertitude). Utile pour équilibrer innovation, sécurité et faisabilité.
  7. WSJF (SAFe) : le Weighted Shortest Job First compare la valeur (valeur business + réduction du risque) au temps d’exécution. Il aide à livrer en premier ce qui maximise le processus de travail et minimise le temps perdu.

La règle des 20-30-50 en agilité

La règle des 20-30-50 est une bonne boussole pour garder un backlog produit clair, léger et vraiment exploitable au quotidien. Elle propose une répartition simple :

  • 20 % d’éléments très bien définis : ce sont les items prêts à être intégrés au prochain sprint, avec une Definition of Ready respectée.
  • 30 % d’éléments en cours de refinement : ils sont compris, discutés, mais pas encore entièrement estimés ou découpés.
  • 50 % d’idées moins détaillées : épics, retours clients, demandes brutes ou sujets issus de la product discovery.

Cette répartition évite au Product Owner de surdocumenter son product backlog ou de remplir trop tôt des éléments encore incertains. Elle garantit une cadence d’évolution continue où le backlog reste à la fois stratégique avec une vision à long terme et immédiatement actionnable pour le prochain sprint.

Comment un Product Owner arbitre les demandes contradictoires

Lorsqu’un backlog produit reçoit différentes demandes en provenance des équipes commerciales, du Customer Success, de l’UX, du Support ou du comité stratégique, des conflits de priorités sont inévitables. Le rôle du Product Owner est de trancher en s’appuyant sur plusieurs critères :

  • Valeur business et utilisateur : quel bénéfice réel apporte cette demande aux clients et à l’entreprise ?
  • Impact sur la roadmap : comment cette demande s’insère-t-elle dans la stratégie produit et les priorités long terme de l’entreprise ?
  • Effort et dépendances techniques : quelle complexité et quelles ressources sont nécessaires pour la réaliser ?
  • Cohérence avec la vision produit : cette demande s’aligne-t-elle avec les choix de la direction et les objectifs globaux du produit ?

Ainsi, l’objectif du Product Owner n’est pas de satisfaire toutes les demandes, mais de maximiser la valeur globale du produit. Or, un backlog produit bien structuré rend cet arbitrage beaucoup plus simple et transparent.

Comment gérer un backlog produit trop volumineux ou mal priorisé

Un backlog produit trop long ou mal trié devient rapidement difficile à utiliser. On perd en visibilité, les priorités se brouillent et la planification de sprint devient moins fluide. Pour retrouver un backlog actionnable et facile à maintenir, plusieurs bonnes pratiques peuvent aider :

  1. Archiver les éléments dépassés ou non actionnables pour alléger la liste et éliminer les éléments parasites.
  2. Fusionner les user stories dupliquées ou très proches afin de réduire les redondances et simplifier le périmètre fonctionnel.
  3. Revoir régulièrement l’ordre des priorités lors d’un refinement toutes les une à deux semaines pour garder un backlog Agile et vivant.
  4. Limiter volontairement la taille du backlog (souvent 100 à 150 items maximum) pour préserver la lisibilité de l’ensemble et faciliter la prise de décision.
  5. Découper les épics trop grandes afin de réduire la complexité et rendre les fonctionnalités plus estimables.
  6. Valider la pertinence de chaque élément avec les parties prenantes pour s’assurer que la roadmap reste bien alignée sur les besoins réels du produit et du marché.

Cette approche progressive permet de transformer un backlog lourd en un outil clair, priorisé et réellement stratégique.

Bonnes pratiques de backlog produit : le backlog refinement

Un backlog Agile efficace repose sur un affinage du backlog ou backlog refinement régulier, véritable routine d’entretien du product backlog. Lors de ces sessions, l’objectif est d’améliorer progressivement la qualité, la clarté et la priorisation des éléments. Les meilleures pratiques de backlog refinement incluent :

  • découper les épics en user stories actionnables afin de rendre chaque fonctionnalité plus simple à comprendre, à estimer et à développer,
  • clarifier les critères d’acceptation pour que l’équipe sache exactement quand une story sera considérée comme terminée,
  • mettre à jour l’estimation d’effort en fonction des nouvelles informations ou contraintes découvertes,
  • identifier les dépendances techniques et compléter les spécifications techniques nécessaires pour anticiper les besoins de développement et garantir un sprint fluide,
  • supprimer les éléments sans valeur ou obsolètes pour conserver un backlog produit clair et utile,
  • préparer les stories pour la planification de sprint en s’assurant qu’elles répondent à la Definition of Ready.

Ce refinement continu permet de garder un backlog Agile vraiment exploitable et toujours orienté valeur.

Les erreurs fréquentes de gestion d’un backlog produit

  • Un backlog trop long ou jamais nettoyé.
  • Laisser des épics trop vagues ou non estimées sans les découper.
  • Ne prioriser que selon les urgences du moment.
  • Vouloir « faire plaisir » à toutes les parties prenantes.
  • Sauter le refinement par manque de temps.
  • Ne jamais supprimer d’items.

N’oubliez pas, une bonne gestion de product backlog consiste autant à dire non qu’à prioriser.

Exemples de backlog produit : templates, modèle Excel et tableaux monday dev

Créer et maintenir un backlog produit clair et priorisé est essentiel pour guider efficacement ses sprints et décisions stratégiques. C’est pourquoi, nous allons maintenant présenter des exemples concrets de backlog produit, comparer des solutions traditionnelles comme Excel à des outils de gestion de projet Agile comme monday dev et vous montrer comment tirer le meilleur parti des templates disponibles.

Exemple de backlog produit Excel : user stories + priorisation

Un backlog produit bien construit n’est pas seulement une to-do liste de tâches à effectuer. Il doit regrouper l’ensemble des éléments nécessaires pour comprendre ce qu’il faut construire, dans quel ordre et pourquoi. Concrètement, un backlog efficace doit contenir :

  • des user stories, épics et features qui décrivent ce que l’utilisateur veut accomplir et pourquoi,
  • une priorisation lisible pour comprendre rapidement ce qui apporte le plus de valeur business ou technique,
  • des dépendances visibles afin de prévenir les blocages et mieux organiser le workflow,
  • des estimations d’effort et de complexité pour faciliter la planification de sprint,
  • du feedback utilisateur et des inputs métiers pour ajuster les priorités au fil du temps,
  • un lien direct avec le MVP et la feuille de route produit afin de garder le bon cap et d’éviter l’accumulation de tâches sans impact réel.

Voici un exemple de backlog produit simple dans Excel.

Exemple de backlog produit Excel avec user stories et priorisation

Ce tableau Excel montre plusieurs bonnes pratiques essentielles pour un développeur :

  • les user stories précisent bien le contexte utilisateur pour prendre les meilleures décisions techniques possibles,
  • les tâches techniques et bugs sont intégrés au backlog pour assurer une vision complète de la portée du projet,
  • les priorités et efforts sont visibles en un coup d’œil ce qui facilite la contribution lors de la planification de sprint,
  • les épics regroupent les items par grands thèmes pour améliorer le suivi et la cohérence globale du développement produit.

En outre, avec monday dev, chaque élément de votre backlog peut être filtré par priorité, par équipe, par thème, par effort ou par dépendances et affiché dans la vue avec laquelle vous préférez travailler, que ce soit une vue tableau traditionnelle, un tableau Kanban, un diagramme de Gantt, un burndown chart ou encore une vue des Dépendances. Ainsi, la planification de sprint est plus fluide, vous anticipez mieux les risques et vous gagnez en clarté pour toute l’équipe produit et tech.

Faire un backlog produit sur Excel : avantages et limites

De nombreuses équipes dev commencent avec Excel ou Google Sheets pour créer leur backlog produit. En effet, Excel a des avantages indéniables :

  • accessibilité immédiate et simplicité,
  • possibilité de lister les stories, épics et tâches rapidement,
  • facilité pour partager un fichier unique.

Mais, des limites apparaissent vite :

  • difficulté à gérer les dépendances ou effectuer une priorisation dynamique,
  • manque de visibilité en temps réel,
  • risque d’erreurs et de doublons dans les données,
  • aucune automatisation pour le suivi ou les notifications.

Comparatif : backlog produit Excel ou avec outils de développement modernes

CritèreExcel / Sheetsmonday dev
Collaboration en temps réelMoyenneExcellent
Priorisation dynamiqueLimitéeSimple et visuelle
Suivi des dépendancesComplexeAutomatisé
VisualisationTableur uniquementKanban, Gantt, tableau, dépendances
AutomatisationsNonOui, des notifications et des workflows

Les modèles de backlog produit de monday dev

Créer et maintenir un backlog produit clair et exploitable demande du temps et de la rigueur. Pour vous aider à aller plus vite sans sacrifier en qualité, monday dev met à disposition des modèles de backlog produit prêts à l’emploi conçus pour s’adapter à tous les frameworks de développement Agile. Ainsi, chaque template offre une structure solide pour organiser vos user stories, prioriser efficacement votre backlog et garder une visibilité continue sur l’avancement du projet. Voici quelques modèles particulièrement utiles pour construire un backlog produit performant.

1. Exemple de backlog produit Scrum

Modèle Scrum de workflow Agile reliant product discovery, backlog produit et sprint planning

Conçu pour les équipes qui travaillent en Scrum, ce modèle de développement produit Scrum complet aide à structurer son product backlog, son backlog de sprint et sa planification de sprint dans un même espace. Grâce à des vues claires sur les user stories, les priorités et les statuts, vous pouvez préparer vos sprints plus sereinement et vous concentrer sur la livraison de valeur à chaque itération.

2. Exemple de backlog produit Kanban

Modèle Kanban de backlog produit avec gestion des dépendances

Si votre équipe privilégie un flux de travail continu et une forte visibilité, ce modèle de développement produit Kanban complet est idéal. La priorisation par colonnes, le suivi visuel des user stories et la gestion des limites de travail en cours facilitent l’identification des goulots d’étranglement et améliorent la fluidité du backlog produit au quotidien.

Pour aller plus loin : Les dix meilleurs outils Kanban pour booster la productivité de votre équipe.

3. Exemple de backlog pour développement logiciel complexe

Exemple de tableau de développement logiciel Scrum par monday dev

Pensé pour les équipes R&D ou les environnements techniques complexes, ce modèle de développement logiciel Scrum complet permet de suivre précisément les épics, user stories, tâches techniques et dépendances critiques. Il offre une vision structurée du backlog produit tout en aidant à anticiper les risques et à mieux coordonner les efforts de développement.

Pour aller plus loin : Les 20 meilleurs outils de développement logiciel.

Bonus : exemple de feuille de route des features et releases

Modèle de feuille de route Kanban des features et releases de monday dev

Pour donner de la perspective à votre backlog produit, ce modèle de feuille de route des features et releases permet également de contextualiser vos sprints, de visualiser vos releases à venir et d’aligner les priorités du backlog avec la roadmap produit et les objectifs business.

En définitive, monday dev facilite la priorisation du backlog produit, le suivi de l’avancement, la gestion des dépendances et la visualisation de la charge de travail par équipe. Vous disposez ainsi d’un outil flexible et évolutif pour piloter votre backlog produit quel que soit votre cadre Agile ou votre niveau de maturité.

Astuce monday dev

Pour créer rapidement un backlog produit structuré et opérationnel, monday dev propose une bibliothèque complète de modèles prêts à l’emploi conçus pour Scrum, Kanban et les autres méthodologies Agiles.

Essayer monday dev

Gérez efficacement votre backlog produit avec monday dev

Conçu sur le Work OS de monday.com, monday dev accompagne les équipes produit et tech dans la création, la priorisation et l’évolution continue de leur backlog produit. Pensé pour les environnements Agile et Scrum, monday dev centralise l’ensemble de vos user stories, épics, bugs et feedbacks dans un espace de travail unique, visuel et collaboratif. Grâce à ses automatisations no-code, ses vues flexibles et ses intégrations natives, monday dev transforme votre backlog en véritable moteur de pilotage produit.

Passez d’outils statiques à un backlog produit vraiment vivant grâce à une IA puissante

Exemple de tableau de bord produit intelligent optimisé par IA pour la gestion des risques avec monday dev

Les outils traditionnels comme Excel ou Google Docs atteignent vite leurs limites lorsqu’il s’agit de gérer un product backlog complexe. Difficulté à suivre les dépendances, priorisation manuelle, collaboration fragmentée, le backlog devient rapidement obsolète. Mais, avec monday dev, chaque élément du backlog évolue en temps réel. Les user stories se mettent à jour automatiquement, les priorités s’ajustent selon les règles définies et toutes les parties prenantes travaillent à partir d’un même espace de travail enrichi par une IA puissante capable d’accélérer l’analyse et la prise de décision.

Structurez votre backlog de la discovery au sprint

Exemple de workflow produit liant discovery, backlog et sprint dans monday dev

monday dev permet de relier naturellement product discovery, backlog produit et backlog de sprint. Ainsi, les idées et hypothèses issues des phases amont se transforment progressivement en épics, puis en user stories prêtes à être sélectionnées lors du sprint planning. Cette continuité évite les pertes d’information, améliore la qualité du refinement et facilite le travail du Product Owner comme celui des développeurs.

Priorisez plus intelligemment grâce aux automatisations

Exemple de système de scoring automatisé pour le développement produit avec monday dev

La priorisation de backlog produit est souvent l’un des points les plus complexes d’un cycle de développement. C’est pourquoi, monday dev permet de mettre en place des règles de scoring associant valeur business, effort, complexité ou urgence. Ainsi, grâce à des automatisations no-code intelligentes, les priorités se mettent à jour automatiquement lorsque les critères évoluent, ce qui simplifie l’arbitrage et rend le backlog Agile réellement actionnable.

Centralisez feedbacks utilisateurs, bugs et demandes métier

Exemple de backlog produit Kanban relié à la feuille de route avec monday dev

Un backlog informatique efficace ne se limite pas à une liste de fonctionnalités. Avec monday dev, vous centralisez les feedbacks utilisateurs, les bugs issus du support, les demandes métier et les évolutions produit dans un même espace. Ainsi, chaque item est contextualisé, correctement relié à la roadmap et priorisé en fonction de sa valeur réelle, ce qui améliore automatiquement la pertinence des décisions et la qualité des sprints.

Adaptez la visualisation du backlog à chaque équipe

Exemple de tableau de bord Agile avec intégrations et automatisations IA par monday dev

Scrum board, tableau Kanban, calendrier, timeline ou gestion des dépendances, monday dev propose plus de 27 vues pour visualiser votre backlog produit. Ainsi, grâce à des tableaux de bord intuitifs, chaque profil dispose de la bonne information au bon niveau : les développeurs suivent l’avancement opérationnel, les chefs de produit pilotent la roadmap et les parties prenantes accèdent à une vision claire des priorités, sans multiplier les outils.

Collaborez en temps réel avec tout l’écosystème produit

Collaborez directement dans votre workflow Agile avec les workdocs de monday dev

La gestion d’un backlog produit est un travail collectif. C’est pourquoi, monday dev facilite la collaboration entre Product Owner, équipes tech, design et stakeholders grâce à des workdocs collaboratifs, des commentaires contextualisés et des mises à jour en temps réel. Ainsi, chaque décision est tracée et chaque arbitrage partagé pour renforcer l’alignement produit sur la durée.

Connectez votre backlog à vos outils de développement

Synchronisez votre backlog produit avec GitHub, Jira et Figma dans monday dev

Grâce à plus de 200 intégrations natives, monday dev se synchronise automatiquement avec vos outils métier préférés comme GitHub, Jira ou Figma. Ainsi, les tickets, commits et designs sont directement reliés aux items du backlog, offrant une vision complète entre planification produit et exécution technique.

Transformez votre backlog produit en moteur de performance Agile

Gérer un backlog produit ne consiste pas seulement à lister des tâches. C’est structurer une vision produit, faciliter la priorisation et aider ses équipes à livrer de la valeur, sprint après sprint. C’est pourquoi, avec monday dev, faire un backlog devient un outil vraiment Agile, collaboratif et évolutif, capable de soutenir la croissance de ses produits comme de ses équipes. En centralisant les informations, en automatisant les priorités et en fluidifiant la collaboration, monday dev s’impose comme une solution moderne et efficace pour piloter durablement votre backlog produit.

Prêt à reprendre le contrôle de votre backlog produit ? Découvrez comment monday dev peut transformer votre gestion produit au quotidien et testez une approche plus claire, plus fluide et plus performante dès aujourd’hui.

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FAQ

Un backlog produit est une liste priorisée et évolutive de tout ce qui peut améliorer un produit : user stories, épics, fonctionnalités, améliorations techniques et retours utilisateurs. En méthode Agile et Scrum, il sert de référence unique pour planifier les sprints et piloter la roadmap.

Dans Scrum, le Product Owner est responsable du backlog produit. Il en définit l’ordre, clarifie les besoins et arbitre les priorités. Les développeurs contribuent aux estimations et à l’analyse technique, mais ils ne décident pas de l’ordre.

Le backlog produit couvre l’ensemble des besoins à moyen et long terme, tandis que le backlog de sprint est un sous-ensemble du backlog produit sélectionné pour un sprint donné avec un plan d’exécution précis.

La priorisation d’un backlog produit repose sur la valeur business, l’impact utilisateur, l’effort, les dépendances et les risques. Des méthodes comme MoSCoW, RICE, ICE ou WSJF permettent d’objectiver les décisions.

Un backlog produit efficace contient généralement entre 100 et 150 éléments maximum. Au-delà, il devient difficile à maintenir, à prioriser et à exploiter lors de la planification de sprint.

Un outil de développement produit comme monday dev permet de structurer, prioriser et faire évoluer son backlog en continu tout en facilitant la collaboration, le refinement et la planification Agile.

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